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Usine Akers Seraing (1/3)


Ce petit reportage photographique concerne l'ancienne usine Åkers localisée à Seraing, Liège, en Belgique. A ce jour, ces bâtiments sont en démolition partielle. Les coques de bâtiments sont conservées mais par contre l'intérieur est totalement vidé. Corrections au texte : Fabrice Delfosse et François Lemineur.

Le site de Thionville
Le site de Berlaimont
Le site de Liège

Initialement, les bâtiments industriels appartenaient à la nébuleuse de locaux industriels de Cockerill-Sambre. En 1998, l'établissement est racheté par Akers, une société métallurgique suédoise. En 2004, une très large partie des ouvriers ont eté licenciés et en 2010, le dernier noyau d'ouvriers est licencié. Le site est de ce fait à l'abandon depuis octobre 2010. La destruction des bâtiments a eu lieu en mars-avril 2017.

L'activité de ce site consistait à la fabrication de cylindres de laminoirs, d'un diamètre allant jusqu'à un mètre. La production fut d'environ 7000 tonnes par an.

Nous avons pu visiter le très vieux bâtiment administratif, l'atelier mécanique et les halls de finition des cylindres. Les photos concernent quasiment exclusivement la section ESR, c'est-à-dire Electro-Slag-Remelting. Nous n'avons pas pu visiter la section affectée aux fours de coulée des cylindres. Le fronton de l'usine est estampillé 1901. A la suite de l'abandon, les locaux ont énormément souffert de l'humidité et des pillages.

Le site d'Akers tel qu'il fut visité comportait encore un certain nombre de vestiges ne provenant pas de leur activité sidérurgique. Il s'agissait d'éléments industriels provenant de deux très anciens fourneaux, démolis de longue date lors de notre passage. L'implantation d'Akers a empiété sur le site des anciens petits fourneaux de Seraing Cockerill, à ne pas confondre avec Seraing Espérance-Longdoz (HF6 et prédécesseurs) ni d'Ougrée.

Nous avons pu effectuer un bref relevé du personnel (68 personnes). La section R&D de Sclessin n'est pas listée.

BONOTTO Rino, KAPITANJ Jean-Marc, KEMPENAIRE Patrick, KINA Ralph, KOPROWSKI Geoffroy, MECCA Vincenzo, NAMOTTE Marc, PETRELLA Giuseppe, POIRIER Thierry, GRECO Pietro, BREDA Jocelyne, BURTON Raymonde, CAVALIER Daniel, CLOESEN Michel, COLLIGNON François, DAHLQVIST Bo, DANDOY Colette, LEMAITRE Lucien, DEKEMEXHE Thierry, DEPREZ Pascal, DESWERT Alain, DOPPAGNE Gabby, DUBOIS Edmond, EBEN Dominique, EVERS Jean-Pierre, FALETRA Cécile, FANIEL Christine, FORTEMAISON Jean-Marc, GERARD Nathalie, GOSUIN Dominique, GRAINDORGE Jean-Claude, GRINSSON Serge, HIAR Raymond, IZZI Clément, JUVEYNS Michèle, KRINS Jean-Victor, LAMBERT Michel, LEGROS Maud, LEJEUNE Jean-Marc, LIZARRAGA Pierre, LOUIS Luc, LOMBA Marcel, MATHY Philippe, MICHA Michel, MICHEL Véronique, MUGLER Jacques Olivier, MURILLO Manuel, PAQUE Alain, PAQUOT Corinne, PEZZAN Jeannine, SAPPRACONE Agnès, SCHMITZ Pierrot, SERRADURA Franco, SERVAIS Pol, SNYERS Jean-Jacques, STAUMONT Anne, TIMSONET Alain, TIMSONET Marc, TROMME Jean-Luc, VANDORPE Alexandre, VAN HUFFEL Pascal, WITTEK Joelle, KONAT Richard, MARCHETTINI Patrick, BUTTAFUOCCO Vincent, GOFFIN Yves, SCHOEMAKER Joseph, VIOLA Franco.

Peu de vestiges permettent de comprendre avec clarté le process de fabrication. Ainsi nous bornons-nous à décrire sommairement ce que nous avons vu, en vertu de la protection du patrimoine.

Vous pouvez écouter cette usine ci-dessous. Il s'agit d'un bien curieux instant. Il se trouve au sol un antique morceau de tissu dans une flaque. Des bulles se sont formées en dessous, la pluie tombe sur les bulles. Cela provoque un bizarre chant de la pluie.

 


Voici l'usine Akers telle que l'on peut la voir depuis le parking du centre de formation.


Détail sur le château d'eau.


Ce vieux vestige, hors service depuis longtemps, est un joli spectacle de débauche de rouille.


A côté de l'usine subsiste une petite motrice placée en objet d'exposition.


La machine est curieusement estampillée Tracteur Fordson fabriqué par Pellerin et Cie à Courcelles. Cela s'avère étonnant car tout type de recherche amène sur du matériel agricole et non une motrice ferroviaire.


Le fronton de l'usine.


Il est daté de 1901.


Détail sur l'avancée extérieure de la partie de transformation électrique. Ce détail architectural rend l'aspect de l'usine assez esthétique et unique. Jamais cela n'avait été vu ailleurs de la sorte.


Les deux pompes alimentant le château d'eau.


Il est à supposer qu'il s'agit d'une pompe Meuse. Ce matériel est obsolète et abandonné depuis des lustres.


Le dicton du jour !


La partie administrative est située à l'avant du bâtiment.


C'est celle qui a subi le plus, de plein fouet, les affres du temps.
L'humidité a dégradé les lieux de manière rude.


Cela donne de jolies draperies de papiers peints.


Quant au couloir d'entrée, la dégradation est forte.


Les murs en deviennent quasiment des oeuvres d'art.


L'antique calculatrice témoigne bien qu'on est ici dans un état d'abandon antédiluvien.


Plus personne ne viendra ranger sa veste ici.


Un autre mur oeuvre d'art.


On atteint peu à peu des sommets d'art décrépi !


Une ancienne voute, témoignant de remaniement des locaux.


Symbole parfait de solitude et d'abandon.


Nous entrons désormais dans l'usine et l'ambiance change radicalement.


Le temps a moins balafré de sa décrépitude les lieux, qui restent tout de même en état d'abandon.


On y trouve une myriade de cylindres de laminoirs, ce que cette usine fabriquait.

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