Tchorski
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L'usine de la pollution


Cette page est un petit documentaire succinct sur une ancienne aciérie. Le site est à ce point pollué que je prends le choix de ne pas citer les lieux. Je suis bien conscient que cet état de pollution est dissimulé, mais il s'avère que je ne suis pas spécialiste. Ce n'est pas ce qui est le plus visible qui est forcément le plus affreux. Tout au plus je peux dire que ça collait aux chaussures, c'était très odorant et d'un aspect franchement anormal. Je plains les riverains qui doivent subir ça et qui n'en sont probablement même pas au courant.

Il est dur d'évaluer quelle était l'activité passée de ce site ainsi que la date de fermeture. En une époque reculée, ils fabriquaient des étaux, ensuite des pièces soumises à des conditions extrême (nucléaire, pétrole), des pièces ferroviaires et des plaques d'égout. L'activité qu'on voit au cours de la promenade ne correspond pas à ça et aurait plutôt été du regroupement de déchets spéciaux. Fin de l'activité en 2015, liquidation en 2017. Grande déglingue ensuite ? Il est vraisemblable que nombre de hangars étaient déjà abandonnés, même lors de l'activité du site, et dès lors en état de destruction avancée.

A l'entrée du site (assez avenante au demeurant), un riverain habite dans l'implantation industrielle. Au sein de l'épave architecturale, l'état d'abandon est grand. Dès le départ, ça sent très mauvais : tas de déchets de voleurs de métaux, hangars démantelés, énorme effondrement de toiture. Mais ce n'est rien par rapport à la dégueulasserie de ce site. On a l'impression de perdre deux doigts toutes les demi-heures.

Le site est immense, mais tout est vide et dans un état de chaos à peine imaginable. On passe de halle en halle tout en contemplant un paysage de destruction peu amène. Il reste tout de même deux fours de recuit. C'est un peu le seul intérêt industriel de cette implantation.


L'extérieur du site a peu de charme.


L'intérieur annonce directement la couleur.


C'est le plaisir des chaussures qui collent et de l'odeur qui ne lâche plus.


De grands pans de toitures sont tombés.


Le bazar se répète malheureusement beaucoup.


Les halles sont toutes démantelées.


Au gré d'invariables soupes aux potirons.


Les toitures offrent des couleurs agréables.


Même si le démantèlement est avancé.


Un tas de modèles.


Cette fois-ci passons à la pizza-paprika.


Le contenu d'un container a été déversé au sol.


Odeur insoutenable à proximité.


Deux fours de recuit.


Discrets, ils sont tout ce qui reste de cette usine.


Deux trains sont prêts à entrer dedans.


Les halles sont énormes.


Et à chaque fois, ô surprise !


Heureusement, les couleurs sauvent l'ambiance, sinon bonjour la morosité.


L'avenir du site est très incertain.


Et ô encore de belles découvertes spontanées.


Car bien entendu, la plupart n'est pas vide. Il ne faut pas rêver.


Heureusement certains stockages sont dans un état moins dramatique.


Belle halle lumineuse.


Ici c'est en cours de démantèlement.


L'eau n'est... comment dire... pas très limpide. Les structures métalliques
sont archi-corrodées et partent en paillettes rougeâtres.


Bon courage aux pauvres travailleurs appelés à démanteler cela.

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