Tchorski
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Les ciments M. (1/4)


 

C'est un site d'extraction de ciment dont je ne donnerai ni le nom ni la localisation. C'est un site calme, les tags et vandalismes ne restent que superficiels. Les noms de lieux sont donnés sous forme d'initiales afin que les gens qui connaissent ce lieu s'y retrouvent.

La carte IGN est quasiment muette sur ce site, les ouvrages bibliographiques survolent un peu le sujet, internet ne connaît quasiment pas cet endroit, la société exploitante documente peu. Ainsi, le site que je présente ici est assez dur à décrypter. C'est un vaste site d'extraction ayant fait l'objet de divers remodelage et agrandissements, ainsi que du comblement. En photo, je présente tout d'abord le site souterrain des P. Ensuite, je présente l'usine de M.


Les sites souterrains.

Ils étaient au nombre de cinq.

Le site de TP, assez petit mais joli. En ce qui concerne la partie TP du haut, ça a été visité ici.

Le site de S. a été très brièvement prospecté. Les informations en notre possession étaient trop vagues pour le trouver. Ce serait une carrière à un seul niveau, peu intéressante.

Le site de C. a été trouvé et visité. C'est une intéressante carrière. Ca a été visité ici.

Le site des P. a été localisé et visité. L'entrée est monumentale. Elle est située loin de tout, à l'abri de toute fréquentation. C'est une mine en trois niveaux. Le rez-de-chaussée, par où l'on accède, est rapidement noyé dans des sables mouvants. Les boues argileuses sont profondes de 20 à 120 centimètres (apparemment), il est extrêmement déconseillé d'y aller. Il est très difficile d'en sortir. Le niveau supérieur permet de contourner ces sables mouvants. C'est un niveau d'exploitation chaotique, difficile à parcourir et visiblement dangereux. Il y a un troisième niveau. Comme il paraissait tout aussi chaotique, il n'a pas été visité. A noter la présence d'un tout petit niveau inférieur, qui sert d'albraque et d'évacuation de l'eau.

Au bout du site des P., il subsiste encore des restes de wagonnets, à moitié enterrés dans une mare de boue et sous des graviers. C'est un vestige en cours de disparition. Seules des grandes arches les protègent de l'effondrement généralisé. Le fond de la mine est un grand effondrement. Il est impossible de le voir de près car il est protégé par des sables mouvants.

Un dernier site, appelé G., n'a pas été prospecté. Il a été documenté par Sébastien.

Dans les alentours des P., on trouvera une ancienne galerie obturée avec un mur de béton. Il y a un tuyau qui en sort. De toute apparence, ils avaient mis l'exploitation sous pression d'eau, afin d'en récupérer le contenu pour l'usine. Le tunnel date de 1921.

L'usine

L'activité cimentière est stoppée depuis 1993, faute de rentabilité. Une partie de cette usine est abandonnée tandis que l'autre moitié est toujours sous exploitation, en matière d'ensachage. De cette usine, il part une galerie souterraine qui rejoint une cheminée très impressionnante. On ne voit qu'elle. Cette galerie est dans un sacré état. On sent bien qu'elle a subi des années de chaleur intense et de fumées. Tout est brûlé.

A proximité de l'usine se trouve un tunnel en pierre muraillée. C'est un ancien tunnel de convoyage. Auparavant, les ciments étaient apportés 3,5 kilomètres plus loin, dans une cimenterie. Ce lieu était devenu trop exigu. Le convoyage a été abandonné et une nouvelle usine a été bâtie (celle présentée en photos).


Une ancienne entrée supposée de TP, remblayée.

Le site des P.


L'entrée monumentale des P.


La galerie principale d'accès.


L'apparence générale se dégrade tout de suite.


L'eau présente ici est un sable mouvant. A cet endroit, ça va parce qu'il y en a peu. Ensuite, c'est partout.


L'albraque et l'évacuation dans la rivière.


En étage supérieur, le chaos.


Au bout, une série d'arches monumentales où nous rejoignons à nouveau le rez-de-chaussée.


Des berlines à moitié enfouies dans les boues mouvantes.

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