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Les ciments C. (1/2)

Il s'agit d'un assez vaste réseau souterrain situé dans les Basses Alpes françaises. Il est fort probable que le creusement formait un seul réseau à l'époque, mais aujourd'hui, on se retrouve devant deux réseaux distincts, nord et sud. Ils sont soit reliés par un ou des puits, soit par des galeries effondrées, soit pas reliés du tout. Le manque de topographie empêche les récolements et la mise en place de suppositions fiables.

Le réseau accessible à partir du nord donne dans un roulage axé nord-sud long de 1,5 à 2 kilomètres. Il se dirige vers les deux exploitations situées au sud. La fin du travers banc de la partie nord est un puits montant dans lequel souffle énormément d'air. Il n'est pas possible de le grimper. Dans le réseau nord, on trouve un lourd équipement minier pour peu de tailles. Les 5 étages vers le bas et les 6 étages vers le haut ont un développement relativement ridicule face à l'ampleur des installations.

Dans le réseau situé dans la partie nord, demandant une peu plus d'une demi-journée de visite, on trouve quelques jolis vestiges du roulage : voies, aiguilles, berlines et un funiculaire. De nombreux secteurs sont inondés, de nombreux autres sont effondrés.

Le réseau situé au sud est beaucoup plus complexe. On accède à deux parties distinctes de réseau, en enfilade, séparés par une faille. La progression dans le réseau est facile au départ, puis devient de plus en plus difficile à cause des multiples effondrements. A la fin du roulage, un gigantesque effondrement obture toutes les tailles.

Même si cette exploitation ne comporte plus beaucoup de matériel roulant, elle est un modèle type d'extraction du ciment, on y comprend sans peine comment s'organisent les tailles et les roulages.

Une originalité tout de même : Au contraire des exploitations voisines, où les matériaux ne font que descendre le long des tailles, ici les matériaux extraits montent dans deux funiculaires. Une autre particularité, c'est d'avoir mené l'exploitation sur deux bancs distincts séparés par une couche de stérile. On appelle cela le réseau de 4 mètres et le réseau de 3 mètres. La progression dans le second réseau est plus difficile parce que les tailles sont pentues et lisses. Ce second réseau comporte peu de matériel.


Un quartier peu pentu au départ de l'exploitation, du côté sud.


Un reste de charette.


Des bases de berlines, massacrées par du ferraillage.


Malheureusement, c'est une mauvaise photo.
C'est un plan incliné qui permet aux berlines de rejoindre le roulage par le biais d'une plaque tournante.


Quelques berlines au fond des quartiers d'exploitation.


On y voit le pendage qui n'est pas très élevé.


Cette photo montre un glouton vu d'en bas. C'est par là qu'étaient bennés les matériaux.


Un glouton, avec quelques restes de rails, à deux pas de la grande salle.


L'un des funiculaires.


Le haut du grand funiculaire, en état plus qu'incertain !


Le haut du petit funiculaire, en bon état.


Une ancienne entrée comblée.


François devant un bloc de glace, non loin de l'entrée démolie à ce jour.

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