Tchorski
Accueil - Urbex minier - Urbex industriel - Urbex religieux - Paysages sonores - Contact & achat - Politique de confidentialité

Le Thier de Lanaye (1/2)


Tchorski
Le site tel qu'il était en 2002. Photo d'archive.

Cette page est une rénovation de photographies médiocres réalisées en 2002 et 2004. Il s'agit des anciens sites souterrains nommés Thier de Lanaye et Thier des Vignes. Ces très anciennes silexières sont situées sur le territoire de Lanaye (Visé). Les deux sites sont des réserves naturelles Natagora et sont protégés.

A 40 mètres au dessus de la Meuse, dans le lacet d'une route sinueuse menant à Eben-Emaël, un petit chemin longe une multitude d'entrées anciennes ressemblant d'antiques étables : 17 entrées au total s'ouvrent paresseusement dans la pente enherbée. Ce sont quelquefois de minuscules galeries, d'autres fois un petit réseau assez tortueux de galeries basses et esthétiques : c'est le Thier de Lanaye. Elles sont parfaitement représentatives des exploitations anciennes de la région, comme Wonck, Glons, ou Bassenge. De l'autre côté après un escalier rude, 13 entrées s'ouvrent à flanc de coteau. C'est le Thier des Vignes.

Ces galeries ne partent jamais en profondeur. Elles longent le coteau. Peut-être était-ce plus facile, cela limitait les transports. Si la craie a été exploitée - qui sait - il semble certain que le silex était le motif principal de l'industrie extractive. Les ciels sont constellés de rognons informes, solidement ancrés, quelquefois pointus. On trouvera aussi la présence de bergeries anciennes. On remarquera en effet des auges en ciment, témoignage de la présence des ovins en hiver.

Concernant ces sites souterrains, il n'existe pas la moindre documentation historique. L'ancienneté est en cause, mais aussi la médiocrité de ces travaux artisanaux remarquablement anciens.


Topographie : Michel Caubergs. Reproduction tirée du document Notes fauniques de Gembloux, 2005-57 17-27, Michel Dethier, Luc Willems.


Les ovins paissent sur le site et en hiver, ils sont quelque peu immobiles.


Les entrées s'ouvrent à flanc de coteau.


Cette seule exploitation du Thier des Vignes a servi de pierre à bâtir.


Il y a si tant d'inscriptions, des siècles ! qu'il est à se demander si ce n'est pas une carrière d'inscriptions... Heureusement l'homme moderne ne grave plus mais massacre tout avec la bombe de peinture. Je n'évoque même pas le nombre de mochetés hideuses que j'ai été obligé d'effacer sur ces photos.


Cette exploitation fut très artisanale.


Elle ne s'enfonce pas sous le coteau.


On y note une certaine anarchie dans le type de creusement.


Par contre c'est parfois assez vaste, malgré l'ancienneté.


Les silexières prennent des formes rondes.


Elles s'enfoncent un peu dans le coteau, dans un réseau tout à fait anarchique.


Rares sont les endroits hauts. On voit bien ici un banc de rognons.


La plupart du temps, les ovins entrent dans les lieux, d'où le sol terreux.


Chemin faisant dans le souterrain...


Ce sont des lieux esthétiques, bien que très modérés dans leur ampleur.


Le jour n'est jamais loin...


Vers le fond d'une de ces innombrables petites grottes.


Ca se ressemble souvent. Ici il fut un temps où il y eut de la boue.


Le plus grand site, le Thier de Lanaye.


Il a un aspect assez uniforme.


C'est assez joli, et certainement plus que dans mes souvenirs.


Une grande salle toute propre.


En retournant vers le jour.


Une auge destinée à stocker du foin.


Il est temps de partir !

SUITE >