Pourquoi peut-on regarder un film durant deux heures et difficilement écouter durant vingt minutes ? De même se pose la question de parcourir des centaines de pages web en quelques heures et plus difficilement rester concentré sur une écoute durant dix minutes Pourquoi le field recordist se concentre sur la nature, faisant par là totalement abstraction des sons de la ville ? Pourquoi ne pas donner cité à ces sonorités qu'on s'efforce de ne pas entendre, qui à force, d'ailleurs, on filtre et l'on n'entend plus ?
Ces sons glanés apportent quelques réponses, à contre-courant des modes émotionnels du moment. C'est une collection de captures sonores basés sur des thématiques glanées au fil des voyages. Le tout est basé sur une très grande lenteur : prendre le temps d'écouter le monde qui nous entoure. Une attention particulière est donnée aux curieux paysages miniers et leurs sonorités.
Enregistrer les ambiances sonores de la Seine, de la source à l'embouchure, n'a jamais été réalisé. Les projets ayant existé, rares mais qualitatifs, se sont limités à des zones restreintes. Cela peut se comprendre, car la conception d'un parcours de 777 km à pied peut revêtir d'une certaine ambition. Le projet consiste à exister le fleuve, être le fleuve, s'unir au fleuve. L'empreinte de la personne qui enregistre est minimisée autant que possible. En effet, nulle gloire dans le fait de parcourir la distance, ni même de réaliser "ce" projet. Le but de la démarche est de donner voix à la Seine, qu'elle s'exprime. C'est un témoignage: elle livre des secrets enfouis profonds dans les vases.
Le projet a été réalisé entre février 2016 et août 2017. L'entièreté de la Seine a été parcourue à pied et à la nage, à l'exception de deux courts secteurs (Mantes-La-Jolie et une section vers Romilly). Le projet n'a été soutenu par aucune infrastructure publique, tous ont ignoré le projet.
L'estuaire de la SeineDe 2017 à 2019, les principales villes belges ont été parcourues avec un objectif unique : réaliser un paysage sonore d’une heure représentatif de chaque ville. La méthode a été simple, engager une journée d’errance afin de s’imprégner de l’ambiance relative à chaque aire urbaine, puis en définitive, enregistrer les ambiances sonores les plus plaisantes.
Ces podcasts vous promènent dans les villes belges. Au-delà d’être documentaires, ils sont très apaisants et vous permettent de vous plonger pleinement dans l’ambiance des lieux. Sans paroles, juste une heure de voyage par ville.
Antwerpen / AnversCréations sonores insolites
Les chants magnétiques
LN17CM - Les ondes courtes
Paysages sonores de villes et villages
L'île de Ré
Chartres
Paris
Maintenon
La côte d'Albâtre
Le causse Méjean
Les monts Lozère
Le métro de Paris
Paysages ferroviaires
Tours et la Touraine
Maastricht
Amsterdam & Den Haag
Copenhague & Hamburg
Rurbanités
La côte de Zélande
St-Martin de Nigelles
Gyumri & Erevan
Paysage sonore Ardèche
Thématique sonore durant 1 heure
La ferme à Gesvres, sonorités de ferme
Frontignan, balade à la mer
L'autoroute, sonorités d'autoroute
Les tempêtes
Les poules
La décharge publique
La neige du Cantal
La rivière Orne
L'étang de Béclines
Les bois périurbains
La cokerie de Seraing
Le K8strax
Une heure dans la vie d'une crotte
La cour de récréation
Montagnole, réveil des oiseaux
Veuvey, la forêt
Montgilbert, la forêt
Vions, les oisillons au nid
Le Rhône
La Loire
Les caissons de viaducs
Gozée, la forêt
Plage de Kora
Plage des Baleines
La pointe d'Arçay, la plage
Le cimetiere de Mortehan
L'usine Thy-Marcinelle
Lernagyugh, le ruisseau
L'aéroport Sheremetyevo
Une heure en avion
LLN les 24h vélos
L'Esplanade, centre commercial
Rambouillet, le parc public
Témoignages