Détail
sur les bouches des clochettes. On voit bien que sur la barre de droite, le carillon
pourrait être agrandi mais, plus on monte dans l'aigu, moins les cloches
sont puissantes et donc audibles parmi leurs consoeurs. En fait pour compléter
les octaves, c'est souvent les plus grosses cloches qui manquent, parce que ce
sont les plus coûteuses pour les communes ou les fabriques d'église.
Ici,
on voit bien le système des ressorts de rappel. Ils sont réglables,
afin d'homogénéiser la
pression à donner sur les bâtons
du clavier.
La
tringlerie toute neuve s'entrecroise drôlement, comme une toile d'araignée.
Quand il faut grimper dans la structure, autant dire qu'il faut être très
précautionneux.
Détail
sur une clochette. Le travail de rinceaux est impressionnant.
Outre
les fleurs, on devine ici les ailes d'un ange.
Vue
rapprochée des équerres. La hauteur de la tringlerie est réglable,
afin de donner plus ou moins de résistance à l'appui du bâton.
Généralement on garde la même distance des battants à
la pince, pour avoir un clavier uniforme dans sa manière de réagir.
Détail
sur les marteaux de la ritournelle automatisée. On voit bien qu'ils sont
plus anciens, mais ils sont encore en bon état. Le ressort est un système
qui permet de garder une certaine élasticité dans la frappe du marteau
sur la pince extérieure. En attendant, ça reste toujours un impact
moins délicat qu'un carillonnement manuel. Il est surprenant que le battant
frappe à l'endroit même où se situe le marteau, plutôt
qu'à l'opposé.
L'armée
des équerres.
L'attache
des tringleries de ressort sur les chasses se fait par un noeud bien particulier.
Détail
sur un ressort de renvoi.
Avant
d'évoluer dans d'autres parties de la structure, une dernière image
pleine de couleurs du carillon !
Le clavier
Voici
une vue générale de la cabine du carillonneur.
Elle
est bien aménagée, on y est à l'aise.
Voici
Serge Joris au clavier. Il est carillonneur titulaire de Gembloux.
Pour
jouer, il frappe les bâtons, ou bien il les empoigne et les abaisse avec
vigueur. C'est pour ça que ce type de clavier - très répandu
d'ailleurs - est appelé clavier à coup de poing. Un standard de
clavier a été défini en 2006, il s'agit du WCF 2006 (World
Carillon Federation). Des dimensions standardisées ont été
définies, afin que des carillonneurs étrangers puissent s'adapter
sans trop de difficultés.
Au
travers de la tringlerie.