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Le carillon de Gembloux (2/6)

 


Détail sur les bouches des clochettes. On voit bien que sur la barre de droite, le carillon pourrait être agrandi mais, plus on monte dans l'aigu, moins les cloches sont puissantes et donc audibles parmi leurs consoeurs. En fait pour compléter les octaves, c'est souvent les plus grosses cloches qui manquent, parce que ce sont les plus coûteuses pour les communes ou les fabriques d'église.


Ici, on voit bien le système des ressorts de rappel. Ils sont réglables, afin d'homogénéiser la
pression à donner sur les bâtons du clavier.


La tringlerie toute neuve s'entrecroise drôlement, comme une toile d'araignée. Quand il faut grimper dans la structure, autant dire qu'il faut être très précautionneux.


Détail sur une clochette. Le travail de rinceaux est impressionnant.


Outre les fleurs, on devine ici les ailes d'un ange.


Vue rapprochée des équerres. La hauteur de la tringlerie est réglable, afin de donner plus ou moins de résistance à l'appui du bâton. Généralement on garde la même distance des battants à la pince, pour avoir un clavier uniforme dans sa manière de réagir.


Détail sur les marteaux de la ritournelle automatisée. On voit bien qu'ils sont plus anciens, mais ils sont encore en bon état. Le ressort est un système qui permet de garder une certaine élasticité dans la frappe du marteau sur la pince extérieure. En attendant, ça reste toujours un impact moins délicat qu'un carillonnement manuel. Il est surprenant que le battant frappe à l'endroit même où se situe le marteau, plutôt qu'à l'opposé.


L'armée des équerres.


L'attache des tringleries de ressort sur les chasses se fait par un noeud bien particulier.


Détail sur un ressort de renvoi.


Avant d'évoluer dans d'autres parties de la structure, une dernière image pleine de couleurs du carillon !

Le clavier


Voici une vue générale de la cabine du carillonneur.


Elle est bien aménagée, on y est à l'aise.


Voici Serge Joris au clavier. Il est carillonneur titulaire de Gembloux.


Pour jouer, il frappe les bâtons, ou bien il les empoigne et les abaisse avec vigueur. C'est pour ça que ce type de clavier - très répandu d'ailleurs - est appelé clavier à coup de poing. Un standard de clavier a été défini en 2006, il s'agit du WCF 2006 (World Carillon Federation). Des dimensions standardisées ont été définies, afin que des carillonneurs étrangers puissent s'adapter sans trop de difficultés.


Au travers de la tringlerie.

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