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Ce second viaduc que nous visitons est certes majeur, mais malheureusement assez peu esthétique. C'est un ouvrage en béton double monocaisson à poutre, construit entre 1977 à 1980. Il a la particularité de ne pas avoir eu du tablier poussé mais d'avoir été coulé en place : un véritable calvaire. En cause, les terrains dégradés, qui ont exigé des pieux de 33 mètres. Les travées sont importantes, 6 fois 80 mètres, + 2 travées de culée, pour une longueur de 410 mètres.

Les caissons ont la particularité de ne pas avoir de précontrainte visible, ce sont des encorbellements sur doubles piliers.

Je débute par le côté nord. J'étais attiré par le parking facile. Mauvaise idée ! Le chemin se perd immédiatement et devient une jungle de ronces que plus personne n'a été voir depuis 1977 et demi. C'est très penché et remblayé au laitier de haut-fourneau. Ca glisse à foison.

Bagarre. J'arrive sur place. Les deux culées n'ont pas d'accès. Je rebrousse chemin, mais. je . non. je rebrousse-pas-chemin, je rebrousse-ronces. Je me perds totalement dans une jungle inextricable. durant. une heure trente. La nuit tombée, je ne retrouvais pas ma voie de passage, une douce horreur. J'ai vraiment cru que je n'en sortirais pas !

Du coup, je file vers le côté sud. L'accès est très facile et les deux monocaissons sont totalement ouverts. Je fais quelques photos mais sans plus. Ce n'est pas fort joli mais au moins un peu technique, ce qui en somme est déjà pas mal.

Vous pouvez écouter cet ouvrage ici, manifestement le site d'une certaine violence sonique.

A la culée, chocs sur le joint de dilatation.

 

Dans l'ouvrage, les sonorités dantesques des camions.

 

Le viaduc de la mort

Appelé de la sorte dans le vocable local du fait du nombre important de candidats au suicide malheureusement. De gros grillages ont été ajoutés.