Nous
allons à présent visiter ce que nous appelons "le jardin des
cloches".
Il
y est exposé un grand nombre de cloches d'un intérêt extraordinaire
pour le campanologue.
Plus
que concernant le musée, où nous avons été très
brefs, nous passerons du temps ici. Il y a en effet un intérêt à
regarder le détail des décorations de cloches selon les âges.
Une
couronne de cloche Grassmayr récente.
La
riche épigraphie est splendide.
Cette
cloche Grassmayr est extrêmement particulière.
Son
épigraphie, unique en son genre, reprend une figuration pour chaque membre
de la fonderie.
Ca
donne un patchwork esthétique, qui sort complètement du petit ordinaire
campanaire.
On
se plait à découvrir chaque membre de la fonderie et se dire : ah
bon ? Ou bien : ah oui, ça c'est certain, ça lui ressemble bien
:)
A
faire tourner la cloche, pour un peu on ne saurait plus dire où on a commencé.
Cette
cloche est exposée dans le jardin, annexe au musée.
Très
original, cette personne a fait une moulure dans le plâtre de son doigt
!
Les
salamandres sont un symbole cher aux Grassmayr. Elle symbolise la foi qui ne peut
être détruite. Elle a été comparée au prophète
Daniel qui survécu au supplice des lions, mais aussi aux Hébreux
qui furent jetés au feu sur ordre de Nabuchodonosor mais demeurèrent
intouchés par les flammes.
De
l'autre côté, il y a des feuilles. Elles sont empreintes dans le
plâtre puis moulées à l'infini. Elles pourraient être
de jeunes feuilles de sauge, dont les nervures sont fort marquées. Elles
symbolisent la bonne santé.
La
figure utilisée pour Peter Grassmayr et sa famille.
C'est
ici la figure utilisée par Kristina, l'artiste de la cire.
Une
autre représentation fort originale.
Le
blason de la famille Grassmayr, que nous avons déjà croisé
une paire de fois.
La
feuille en détail. Comme Peter nous l'expliquait, c'est une vieille feuille
imprégnée dans le plâtre, mais au contraire des cloches médiévales,
elle n'est pas imprégnée dans la chape.