Tchorski
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La fonderie de cloches Grassmayr (20

 


Une autre cloche médiélale (nous les passerons toute en revue !). Celle-ci provient assez probablement
d'un magister, d'un meester, d'un maître fondeur.


En effet, on y relève une grande qualité d'épigraphie.


Le décor est splendide, dont le combat de deux animaux fantastiques. En dessus, il a été imprimé des monnaies de l'époque.


Pour les très grands campanologues, cela implique d'être aussi spécialiste en numismatique, ou au moins bien familiarisé avec la discipline... en plus de la musicologie, la métallurgie, l'héraldique... Tout un programme !


Détail sur la licorne.


Bien que polie, la dédicace reste bien nette.


Ceci est l'archétype d'une cloche très ancienne, à la limite entre le profil roman et le profil gothique. La dédicace est plus ou moins en vieilles onciales.


La couronne.


Une autre cloche gothique, assez semblalble aux précédentes. Seule la couronne est bizarre, elle est
élancée et semble lever ses bras vers le ciel.


On voit très bien les traces de meulage sur l'épigraphie.


Une cloche gothique en parfait état de conservation.


La décoration est très stricte.


Les anses sont assez bizarres, c'est un peu une tête de lion.


Le rinceau inférieur est représentatif de la rigidité pour les cloches de cette époque, il est courant que les cloches gothiques soient de très grand soin, mais froides.


L'angelot est bien joufflu !


Ici visiblement, on dépasse l'ère campanaire du gothique, on est dans les gros rinceaux de palmettes de la renaissance. A savoir qu'en campanologie et d'un point de vue d'historiologie, la renaissance est plus tardive. Ce n'est qu'à mi 1600 que commencent à apparaître des ornementations moins strictes.

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