Détail
très petit. C'est soigné jusqu'au bout.
La
cruche d'onction.
Alors
là par contre, une cloche pas du tout soignée !
L'épigraphie
est désastreuse.
Angelot
aux grosses joues.
Médaillon
mal imprimé. La cause, un métal trop froid qui n'a pas épousé
la forme ? Ou bien une terre
qui n'a pas pris l'empreinte de la cire. Possible...
Pourtant
la date est très claire...
Ceci
c'est une cloche en acier, d'où son aspect.
Et
celle-ci, sous réserves, serait bien en aluminium. Elle sonne curieusement
aigu pour une cloche de cette dimension, ce qui me fait soupçonner un autre
matériau, ce d'autant plus que la couleur tend à laisser penser
à de l'alu.
Une
petite cloche assez sobre.
Voyez-vous
les angelots aux pieds ?
C'est
ce qu'on appelle une cloche à tête plate.
Cette
cloche italienne date de 1922, nous en avons déjà vu une assez similaire.
A
fulgure et tempestate, libera nos, Domine. Cela signifie : de la foudre et de
la tempête, seigneur libère nous. C'est ce qu'on pourrait appeler
une stormklok en Belgique, une cloche d'orage en France. Ces instruments étaient,
selon la superstition, censés écarter les orages lorsqu'elles étaient
battues à pleine volée.
Les
armoiries pontificales sont les mêmes.
Pour
terminer, une cloche Grassmayr assez originale.
Elle
possède une épigraphie russe et une décoration orthodoxe.
Soli
Deo Gloria seront les derniers mots.