Une
cloche Michiels Jr. Photo Irpa.
Les Michiels sont des fondeurs de cloches basés essentiellement à Tournai et à Mechelen (Malines). C'est une famille de fondeurs qui est BEAUCOUP trop méconnue. Je suis dans une infinie désolation de voir si peu de descriptions de leur art. Les deux fondeurs Marcel Michiels SR et JR sont des fondeurs majeurs en Belgique, autant en nombre qu'en qualité.
Cet article est une donc biographie des Michiels. Cette biographie compulse et collationne nombreux documents accessibles sur le sujet, bien que ces derniers soient épars et difficilement consultables.
Cette famille comprend (1) Edouard Michiels, horloger / son frère (2) Louis Michiels, horloger / le fils d'Édouard : (3) Marcel Michiels père, fondeur / son fils (4) Marcel Michiels fils, fondeur. Notons le nom de (5) Prosper Michiels, frère de (3) Marcel senior, et (6) Arthur Michiels, le cadet. Ni l'un ni l'autre n'auront d'activité en tant que fondeur de cloches, mais horlogers. Notons aussi le nom de (8) Luc Michiels, fils de (7) Edward Michiels, horloger campaniste. En matière de généalogie, nous ajoutons les noms suivants, l'origine de la famille : Franciscus Michiels (1792-1879), père de Louis, Édouard et Frederika Michiels. Il était marié à Theresia Mertens (1796-1873). Il était localisé dans le village de Baal, à Tremelo.
Je
prends une notation toute particulière, que je suis le seul à utiliser
(par facilité) : Marcel Michiels Sr (senior) pour le papa de Marcel Michiels
Jr (junior). La notation Jr est extrêmement répandue sur les épigraphies
de cloches. L'ajout concerne donc le Sr, qui facilite la distinction et évite
les (nombreuses) confusions.
-
(1) Edouard Michiels, Edward Michiels (1831-1910) est en quelque sorte le fondateur de la fonderie. Il n'aura pas d'activité en tant que fondeur de cloche mais il sera horloger et de campaniste. Dans un nombre non négligeable de documents, son prénom est orthographié Edward Michiels. Afin de décrire ses débuts, nous devons d'abord évoquer le destin de (2) Louis Michiels.
Louis Michiels, Lodewijk Michiels (1828-1904), frère d'Édouard, est l'ainé de la famille. Louis était professeur de sciences, d'astronomie et de musique. Passionné de précision et de sciences, il mettra au point en 1861 ce qu'on appelle aujourd'hui l'horloge Michiels : un mécanisme de régulation de l'échappement par un électro-aimant. Des impulsions électriques étaient données par un régulateur. Jusque dans des temps récents, la mesure du temps était un énorme problème. Les gens n'avaient pas de montre et devaient se fier aux horloges des villes. Or, vu les conditions climatiques et les inévitables déglingues de matériels, de sérieux décalages étaient fréquemment observés. Cet horloger passionné y mettra un terme par son système électrique. C'est à ce titre Louis qui propulsera son frère vers le métier d'horloger.
D'après Edmond De Vos et Gaston Van Den Berghe : Edward Michiels était doué dans un autre domaine, il devint sculpteur, mais il fut ridiculisé à l'académie de Louvain pour sa provenance paysanne. Il obtint quand même un premier prix le 10 septembre 1857, avec un buste de lui-même. De retour à Baal, il commença une école du soir, y enseignant des villageois illettrés, dans le café "Op't Hoekske", et où la science acquise à chaque leçon se terminait par une solide chope de bière. Le chanoine Lodewijk, son frère, ne voyait pas grand salut dans cette carrière artistique, et l'attira à Malines. Il lui apprit la construction d'horloges, à laquelle il devint vite habile.
On verra dès lors Edward s'installer professionnellement en 1860, il se mariera avec Mathilde Moeremans. L'entreprise d'Édouard est alors appelée Édouard Michiels-Moeremans. Le début de son activité est basée à Malines (Mechelen). Il s'installe Onze-Lieve-Vrouwstraat, sans que l'on ne connaisse le numéro, puis déménagera rapidement vers la Graanmarkt n°6.
En
1861, il conçoit un appareil permettant de faire fonctionner les horloges
de tours d'églises par l'électricité
[ Est-ce doublon
avec l'invention de Louis ? ]. Cela lui construira une solide réputation,
ce qui l'amènera au cours des collaborations à rencontrer des fondeurs
de cloches.
L'atelier de Malines se révèle trop petit en 1890. Quatorze ouvriers y travaillent quotidiennement. En 1893, il rachète partiellement l'actif de Paul Drouot. Ce dernier était un fondeur de cloche de grande réputation, basé à Douai. Dans le cadre l'extension de son activité de fondeur, Paul Drouot avait monté une succursale à Tournai, boulevard du Nord n°53 (aujourd'hui boulevard Eisenhower, 51-53, en face de l'Intermarché). Suite à diverses collaborations et un accord entre eux deux, ces lieux furent repris par Edouard Michiels et réaffectés. C'est ainsi que l'activité prend encore plus pleinement de l'essor.
En 1909, il y aura un peu plus de 400 horloges exportées de par le monde et quasiment 4000 cadrans, ce qui est absolument énorme. L'atelier s'appelait alors : Atelier Carillons & Horloges de Tour Michiels. Au cours de ses installations diverses et variées, dont certaines aux États-Unis, il collaborera avec Séverin Van Aerschodt, fondeur de cloches.
De Mathilde Moeremans, il aura onze enfants, dont deux décédés en bas-âge. Trois fils seront concernés par l'épopée campanaire : (3) Marcel Michiels senior (1868-1924), (5) Prosper Michiels (1874-1930) et (6) Arthur Michiels. Marcel Michiels senior est le fils ainé d'Edouard. Il reprendra l'actif de l'atelier en 1895 et sera rapidement indépendant. Après la mort d'Édouard en 1910, les travaux de continuation de l'atelier, hors activité indépendante de Marcel Michiels Sr, seront effectués par (5) Prosper, (6) Arthur étant délégué commercial de la firme. En 1914, l'atelier sera anéanti par la prise de Malines, la famille est alors réfugiée à Baal.
L'atelier est reconstruit après la première guerre mondiale, en 1920. De 1930 à 1955, la société est dirigée par (7) Edward Michiels (1907-1979). En 1985, c'est le fils de (7) Edward, qui reprend l'atelier, il s'appelle (8) Luc Michiels. Basé à Korenmarkt 6, cet atelier est inchangé depuis 1920. (7) Edward Michiels est fils de (3) Marcel Michiels SR.
Le
fondeur de cloches Marcel Michiels SR. On le reconnaît grâce au personnage
de droite, cheveux blancs
et grande moustache : Georges Van Doorslaer. Après,
il suffit de compter les présents de droite à gauche.
Marcel
Michiels Sr, petit homme à moustache et cheveux grisonnants, a le regard
fatigué.
Sur cette image prise à Malines en 1922, il a 54 ans.
Ces
deux images proviennent de Regionale beeldbank Mechelen. Ce sont des documents
exceptionnels.
(3) Marcel Michiels Senior (30 juillet 1868 - 11 mars 1924). Né à Malines, son activité professionnelle sera totalement basée à Tournai. Il se marie avec Maria Bols, provenant de Aarschodt. Ils auront quatre enfants : Anna Michiels, Jeanne Michiels, Alice Michiels et Marcel Michiels Jr.
Il apprend le métier auprès de Séverin Van Aerschodt, qui le prend comme apprenti dans la fonderie de Louvain. Cette pré-orientation lui vaudra précocement de s'orienter vers le métier de fondeur plutôt qu'horloger, Van Aerschodt n'étant pas du tout impliqué dans l'horlogerie. A 20 ans, il sortira sa première cloche de cet atelier, mais ce n'est qu'en 1895 qu'il s'installera à son compte. C'est de cette manière qu'on le voit prendre ses effets dans l'atelier de Paul Drouot, en 1895, cet espace était alors dirigé par Édouard Michiels.
Parmi les premières cloches qui sortent, on peut noter une sonnerie imposante de 13 cloches, pour Baal, la ville où est situé son grand-père Franciscus Michiels. Il tire ainsi une belle révérence au patriarche, malheureusement décédé. Ses cloches sont très finement décorées et d'une finition impeccable. Elles ne sont pas empreintes d'un style Van Aerschodt mais marquées par une touche propre.
Ce carillon de 9 cloches sur base 50 kg, comporte des dédicaces assez particulières, vu qu'elles sont 'familiales'. Chaque cloche reprend une allusion à un des enfants d'Edward Michiels. Dont un exemple : Wanneer ik in mijn bronzen taal - aan 't luiden val in 'dorp van Baal - komt allen in 't huis des heren - de heilige Moeder Anna eren - Ik ben die Moeder toegewijd - en zing haar glorie wijd en zijd - Edward Caytan was mijn peter - Frederika Michiels mijn meter. La plus lourde cloche pèse 138 kg.
Cette qualité lui verra décrocher des commandes prestigieuses, dont un bourdon de 4100 kg pour la cathédrale de Tournai (n'est plus présent en clocher à ce jour, la Marie Etienne de 4600 kg est de MMJr). Cette cloche est complétée par Eleuthère de Tournai, 1100 kg, plus présente non plus (enlevée en 1943). Il réalisera un carillon de 31 cloches pour Bonsecours, toujours existant à ce jour.
Ses productions sont actuellement chiffrées à 164 cloches en RECIB.
Marcel
Michiels Sr est le deuxième en partant de la gauche... à côté
d'un imposant volume ! Chapeau
melon, moustache, vêtements sombres, l'homme
est discret. A droite, on reconnait Jef Denyn.
Cette
image provient de Regionale beeldbank Mechelen.
(4) Marcel Michiels Junior (13 mars 1898 - 17 février 1962). Né à Tournai, son activité professionnelle sera totalement basée en cette ville.
De la même manière que son père, il apprend le métier dans la fonderie Van Aerschodt. Il ne sera pas présent auprès de Séverin, mais de Félix Van Aerschodt. Sans que ces apprentissages soient occasionnels, il effectue son écolage en grande partie à la fonderie de son père. Cette période est toutefois marquée par des perturbations importantes ainsi que des arrêts, étant donné que la première guerre mondiale est aux portes de lEurope.
Ses premiers travaux que nous enregistrons sont 27 cloches pour le carillon de Tirlemont (Tienen), en 1920. Nous navons pas été en mesure de prouver quil sagit dune uvre provenant exclusivement de MMJr. Nous pouvons supposer quil sagit dune collaboration avec son père, ce dernier nétait pas décédé à cette date.
Marcel Michiels
Jr.
Image tirée du livre 'Zingend brons', de Luc Rombouts.
La première véritable uvre de Marcel Michiels Junior, indépendant, est le carillon « Jan Donnes », situé au musée du vin et des campanes de Magalas, dans lHérault. En 1924, cet habitant de Kapelle-Op-Den-Bos, passionné de carillon et élève de Jef Denyn, passe commande auprès de MMJr dun instrument. Ce carillon sera exposé lors dun salon sur les métiers dart à Malines. Par la suite, il sera installé dans lhabitation de son propriétaire. Au décès de ce dernier, le carillon sera démonté, puis remonté à Keerbergen, chez le fils de Jan Donnes. Lhistoire ne sen arrête pas là car en 1992, François Granier, fondeur de cloches, fait lacquisition de linstrument et le revend à la ville de Magalas en 1996. Restauré, il est depuis exposé au musée campanaire. Cest le plus grand carillon de lHérault.
Par la suite et surtout après le décès de son père, la production sera très importante. MMJr enchaîne les commandes : carillon sur carillon, sonnerie sur sonnerie. Les cloches des débuts comportent souvent un simple rinceau dolivier au cerveau. Parmi les commandes de carillons les plus notoires de cette époque, notons : Grimbergen, Harelbeke, Ypres, Dixmude, Charleroi, Verviers, Thuin.
Entre 1928 et 1932, des collaborations auront lieu avec Félix Van Aerschodt mais cela ne sera pas couronné de francs succès. En effet, suite à certains propos tenus par MMJr aux Etats-Unis, Félix Van Aerschodt rompra définitivement le dialogue.
Des collaborations auront lieu dès 1929 avec Omer Michaux. Ce dernier a un âge certain, par rapport au jeune Michiels. Sur l'initiative de Jef Denyn, les deux se rencontrent et fondent ensemble nombre de carillons. Des exportations sont faites vers les Etats-Unis et des progrès notoires sont réalisés en matière de métallurgie, notamment sur la question de la restauration des cloches anciennes. En 1930, suite à linsuccès de ses ventes de carillons, Michaux se retrouve dans une situation délicate. Il stoppe ses fabrications de sa propre initiative et passe des commandes auprès de Michiels.
En 1935, à lexposition universelle de Bruxelles, MMJr gagnera un grand prix en tant que membre du groupement des constructeurs et fondeurs de carillons. Cette période là verra aussi apparaître une drôle dénigme, le carillon de luniversité dAlfred (New-York), aux Etats-Unis. Michaux et Michiels ont vendu des cloches pour le carillon dAlfred, le contrat concernait la revente de 18 cloches Pieter Hemony de 1674. Or en réalité, cétaient des répliques sortant de la fonderie Michiels. Lénigme ne fut levée que récemment.
Le
fondeur de cloches Omer Michaux. Sur l'entièreté de la photo, il
se trouve aux côtés de Jef Denyn et Désiré Somers.
L'homme, assez grand, semble sympathique et attentionné. Lunettes, moustache,
il avait sur cette image 62 ans. Un peu plus jeune, il était fort maigre,
d'un air effacé voire timide, les cheveux gominés. Cette image provient
de Regionale beeldbank Mechelen.
Si latelier a une activité qui bat son plein dans la fin des années 20 et 30, la seconde guerre mondiale ne tardera pas pourtant à ralentir, puis stopper lactivité. Signalons tout de même que MMJr est le seul fondeur ayant une activité (très réduite) entre 1939 et 1942. Il installe les carillons de Brugge, Izegem, Geraardsbergen et Roeselare. Harelbeke sera le premier carillon de Michiels a être détruit à cause de la seconde guerre mondiale.
Lactivité
reprendra, daprès nos enregistrements, calmement en 1946. Cest
véritablement en 1947 quun essor aura lieu. En effet, on voit dès
lors des commandes monumentales sortir des ateliers : la cloche de la libération
à Malines (3000 kg), la Marie-Etienne de Tournai (4600 kg), la Roeland
de Gand (6000 kg). Ces cloches sont splendides. Lactivité ne sen
limitera pas à ces commandes prestigieuses. Outre les carillons (Dendermonde,
Mol, Meise), une circulaire allait bouleverser la vie de MMJr. Entre 1951 et 1953
se met en place une économie de remplacement des cloches volées
par loccupant allemand en 1943. La circulaire dite
« dommages
de guerre » accorde une prééminence des fondeurs belges sur
les étrangers concernant les fabrications de cloches de remplacement. Cest
ainsi que les Slégers, Michiels et Sergeys allaient être littéralement
submergés de commandes.
Ces trois fondeurs réaliseront entre 1952 et 1957 un nombre ahurissant de cloches. Pas un ne déroge à la règle artistique qui prédomine en cette période : les décorations sont standardisées. Considérant lénorme profusion de production, cest on sans doute inévitable. Les cloches sont produites selon des modèles prédéfinis, les textes de parrainage restent personnalisés. Malgré cette standardisation, il est important de mentionner que la production reste, pour les trois fondeurs, très qualitative.
Dans le courant 1957-1958, les commandes vont peu à peu sestomper. Dans les dernières réalisations, nous pouvons signaler Hoogstraten et Veurne. Le dernier carillon, été 61, se trouve à Veurne (Furnes). La dernière cloche que nous enregistrons pour MMJr est celle de Villeroux (Brabant-Wallon), en 1961 aussi.
Durant lhiver du début 1962, Marcel Michiels Junior nous quittera à l'âge de 64 ans. Plusieurs sources concordantes mentionnent des difficultés financières. Il repose à Rumillies, un village de Tournai. Sa tombe comporte l'épitaphe : En mémoire de / Marcel Edouard / MICHIELS / Fondeur de cloches / 1898-1962.
Son actif sera repris par une joint-venture entre Petit & Fritsen et Eijsbouts. Ces fondeurs hollandais commercialiserons les cloches sous le nom de M.Michiels Successeurs. Nous enregistrons quelques réalisations en 1962, 63 et partiellement 64. Rapidement, cela périclitera. Il semblerait quEijsbouts se soit retiré et que par suite, Petit & Fritsen ait été dans lobligation de revendre. Nous ne pouvons confirmer cette dernière information.
Les levées de commandes et de dettes effectuées par M.Michiels successeurs (donc en résumé, Petit & Fritsen), sont les suivantes :
Horlogerie,
vis-à-vis des établissements Tordoir, Bruxelles : Charleroi, église
Saint Antoine ; Bruxelles, Saint-Jacques sur Coudenberg ; Couillet, Saint-Basile.
Cloches,
commandes non honorées : Everbeek, Sint-Jozef ; Fraiture-Bihain, fabrique
déglise ; Gent, Sint-Baafs ; Hoboken, Sint-Jozef ; Muar Johor, Malaisie
; Juprelle, fabrique déglise ; Kortrijk, Sint-Martinus ; Langemark,
fabrique déglise ; Martenslinde, fabrique déglise ;
Neufmaison, Saint-Martin ; Odeur (Villers-lEvêque), Saint-Séverin
; Roselies, fabrique déglise ; Pamel, église ; Peronnes lez
Antoing, fabrique d'Eglise ; Sint-Lievens-Esse, fabrique déglise
; Sint-Pieterskapelle, fabrique déglise ; Sommière-Dinant,
Eglise Saint-Hubert ; Tisselt, Sint-Jan Baptist ; Seraing, Fabrique déglise
du Val Saint-Lambert ; Wallerode (Sankt-Vith), fabrique déglise ;
Warmifontaine, Eglise ; Floreffe, fabrique d'église (abbé Molitor)
; Wervik, fabrique déglise ; Willemeau, Eglise ; Wijchmaal, Institut
medico-pédagogique Sainte-Elisabeth ; Arquennes, Eglise Sainte-Vierge ;
Bekkevoort, Sint-Pieter ; Berendrecht, Sint-Jan-Baptist ; Beveren aan de Leie,
Sint-Jan de Doper. Cette liste est presque intégrale et fait exclusion
des firmes sous-traitantes.
Une très grande quantité darchives « Michiels » ont été récupérées par Petit & Fritsen, et sont soigneusement classées à Eindhoven (Pays-Bas).
En 37 ans de travail, Michiels aura abattu un travail considérable et réalisé un nombre impressionnant de cloches magistrales. Ses productions sont actuellement chiffrées à 1764 cloches en RECIB. Il est d'une grande évidence de dire que nous ne connaissons pas tout, de très loin...
La fonderie Michiels à Tournai.
C'était situé au 51-53 boulevard du Nord, aujourd'hui boulevard
Eisenhower.
Il ne reste plus rien de reconnaissable.
Sur un mur, seul vestige, une représentation d'une cloche.
Bibliographie
- Koen Cosaert, VBV, décembre
2000.
- Dictionnaire des facteurs d'instruments de musique en Wallonie, Malou
Haine, Nicolas Meeùs.
- André Lehr, Biographie des fondeurs, Register van klokkengieters.
- Anne Baas, La Fonderie de Cloches Michiels de Tournai.
- Le fondeur de cloches Marcel Michiels, Edmond De Vos, Gaston Van Den
Berghe.
- Photos : http://www.beeldbankmechelen.be