Ce
blason comporte trois fleurs de néflier d'or. Cela pourrait être
les armoiries de la famille d'Aremberg, mais nous ne voyons plus la couleur du
fond. Il se pourrait que ce soit une représentation partielle du blason
du gouverneur de Mons, qui était alors d'Aremberg.
Nous
voici devant une fameuse cloche, la Barbieux.
Etant
donné qu'elle est très engoncée parmi les autres cloches,
elle est difficile à prendre en photo.
Ce
d'autant plus qu'il fait totalement noir.
Détail
sur la décoration au cerveau.
La
décoration est ample mais soignée. Cela dégage une bonne
impression.
Le
tout sommet du cerveau est marqué par des anges ailés.
Sous
la dédicace, ce sont des blasonnements vides.
La
représentation du château de Mons de Barbieux est franchement superbe.
On voit bien la herse et le chien ressemble à un petit renard !
De
l'autre côté, on retrouve le blasonnement supposé appartenir
à la famille d'Aremberg.
Le
nom de François Barbieux est latinisé, mais pas comme Delapaix !
(Francici / Franciscus).
Le
très gros battant. C'est du lourd !
L'intérieur
de la robe est fort perturbé. Il parait qu'il a dû recommencer sa
cloche trois fois. L'hiver 1713-1714 a été fort froid et humide,
peut-être que cela expliquerait le problème vu ici ; cela pourrait
correspondre à un arrachement de la terre du noyau.
Pour
réparer, le fondeur « aurait » procédé à
des recharges, que l'on voit ici.
Détail
sur la boule et la chasse.
Le
marteau du tintement horaire est un Clock-O-Matic.
On
voit les traces d'usure du précédent marteau.
Cet
objet est un détail sur un broek : un système de tringlerie déportée.
Le broek, ce n'est pas uniquement le fil ou le cercle, c'est le système
entier. Le principe, c'est qu'il y a un fil fixe qui tire et dès lors permet
de
faire faire un coude au fil qui va vers la touche. Il en existe des modèles
plus ou moins sophistiqués.
Sur
une autre cloche, la signature de Van Aerschodt en 1911.