Les
pieds des anges.
La
couronne. Les anses sont très typiques des Paccard.
La
bélière. On voit bien que pour en faire un rétro-lancé,
le fondeur a installé cette épingle qui permet d'abaisser le point
de rotation. Il n'y a pas de baudrier, c'est une chape-fer.
Le
battant, avec une chasse assez conséquente.
Les
rinceaux du bas sont très soignés.
La
longue dédicace.
Côté
plancher, un blason.
Côté
escalier, l'estampille des Paccard.
Un
étage en dessous, nous trouverons une horloge monumentale de type cage.
Elle
est extrêmement intéressante !
Elle
possède une inscription : CETTE ORLOGE A ETE AGOMODEE PAR GUILLY + ORLOGIA
A
MAINTENON EN L ANNEE 1791.
D'après
Daniel Fonlupt, interrogé sur cette horloge
: 1791, c'est la date de modification de l'horloge. Le "agomodée"
veut sans doute dire "accomodée", c'est à dire transformée.
A cette date l'échappement à été modifié, avec
une transformation d'un échappement à verge et roue de rencontre
pour un échappement à chevilles. Cette horloge doit dater du début
XVII ème siècle. La roue de compte transversale et surtout le déclenchement
instantané (abandonné sur les horloges à partir du milieu
du XVIIème siècle) semble le prouver. L'ergot nous indique que le
déclenchement des sonneries était instantané (voir Schoppig,
l'horloge française à poids, tome 1). Il semble manquer la roue
d'échappement. La remise à l'heure se faisait par débrayage
en glissant la tige de l'ancre d'échappement et en laissant courir le rouage.
C'est une horloge méritant de sortir de sa poussière et d'être
restaurée.
Redescendons
en nef.
On
est happé par les couleurs riches.
Mais
en levant les yeux, on remarque surtout de bien fameux engoulants.
Un
oiseau.