Tchorski
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Les cloches de Saint-Piat (2/3)

 


Les pieds des anges.


La couronne. Les anses sont très typiques des Paccard.


La bélière. On voit bien que pour en faire un rétro-lancé, le fondeur a installé cette épingle qui permet d'abaisser le point de rotation. Il n'y a pas de baudrier, c'est une chape-fer.


Le battant, avec une chasse assez conséquente.


Les rinceaux du bas sont très soignés.


La longue dédicace.


Côté plancher, un blason.


Côté escalier, l'estampille des Paccard.


Un étage en dessous, nous trouverons une horloge monumentale de type cage.


Elle est extrêmement intéressante !


Elle possède une inscription : CETTE ORLOGE A ETE AGOMODEE PAR GUILLY + ORLOGIA
A MAINTENON EN L ANNEE 1791.


D'après Daniel Fonlupt, interrogé sur cette horloge : 1791, c'est la date de modification de l'horloge. Le "agomodée" veut sans doute dire "accomodée", c'est à dire transformée. A cette date l'échappement à été modifié, avec une transformation d'un échappement à verge et roue de rencontre pour un échappement à chevilles. Cette horloge doit dater du début XVII ème siècle. La roue de compte transversale et surtout le déclenchement instantané (abandonné sur les horloges à partir du milieu du XVIIème siècle) semble le prouver. L'ergot nous indique que le déclenchement des sonneries était instantané (voir Schoppig, l'horloge française à poids, tome 1). Il semble manquer la roue d'échappement. La remise à l'heure se faisait par débrayage en glissant la tige de l'ancre d'échappement et en laissant courir le rouage. C'est une horloge méritant de sortir de sa poussière et d'être restaurée.


Redescendons en nef.


On est happé par les couleurs riches.


Mais en levant les yeux, on remarque surtout de bien fameux engoulants.


Un oiseau.

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