Tchorski
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Une coulée de cloches Voegelé (4/10)

 


Philippe Slégers donne des explications sur les processus en cours.


L'étain est amené à la fonte peu à peu.


Cela produit de jolies flammes vertes.


Le but sera in fine de le plonger dans le bain.


En attendant, le chenal continue d'être chauffé.


Les godets le sont aussi, c'est le signe que la coulée devient imminente.


Le bloc d'étain suivant, rougi par la chaleur. La quenouille qui se trouve à gauche du bloc est
utilisée pour mélanger le métal en fusion.


Un dernier écrémage.


Vu la chaleur, cette opération n'est pas tout confort.


La flamme est superbe.


Les calamines, les laitiers et les restes de charbons de bois.
La louche est extrêmement chaude.


L'ouvrier déverse ces calamines.


A ce stade, les chenaux sont vidés de leurs charbons et nettoyés avec un soufflet.


Le bruleur est arrêté, ce qui produit un halo coloré.


Les fondeurs ouvrent le four. A partir de maintenant, ça va être la course contre la montre.


Le couvercle est rapidement déposé plus loin.


On pratique un dernier écrémage, si celui-ci s'avère utile.


Les louches, déjà chaudes, sont portées à la température du bain.


Ensuite, la danse commence, car c'est véritablement un ballet.


Le métal est coulé à la louche dans les petites cloches. Les évents crachent leur flamme.

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