Philippe
Slégers donne des explications sur les processus en cours.
L'étain
est amené à la fonte peu à peu.
Cela
produit de jolies flammes vertes.
Le
but sera in fine de le plonger dans le bain.
En
attendant, le chenal continue d'être chauffé.
Les
godets le sont aussi, c'est le signe que la coulée devient imminente.
Le
bloc d'étain suivant, rougi par la chaleur. La quenouille qui se trouve
à gauche du bloc est
utilisée pour mélanger le métal
en fusion.
Un
dernier écrémage.
Vu
la chaleur, cette opération n'est pas tout confort.
La
flamme est superbe.
Les
calamines, les laitiers et les restes de charbons de bois.
La louche est extrêmement
chaude.
L'ouvrier
déverse ces calamines.
A
ce stade, les chenaux sont vidés de leurs charbons et nettoyés avec
un soufflet.
Le
bruleur est arrêté, ce qui produit un halo coloré.
Les
fondeurs ouvrent le four. A partir de maintenant, ça va être la course
contre la montre.
Le
couvercle est rapidement déposé plus loin.
On
pratique un dernier écrémage, si celui-ci s'avère utile.
Les
louches, déjà chaudes, sont portées à la température
du bain.
Ensuite,
la danse commence, car c'est véritablement un ballet.
Le
métal est coulé à la louche dans les petites cloches. Les
évents crachent leur flamme.