Ces deux pages sont un documentaire sur une mine métallifère. Le nom de ce lieu ne sera pas donné à des fins de protection du patrimoine. En effet, cette mine représente un lieu éminemment fragile. Elle est nommée la mine du bouc du fait de la présence d'une corne fort ancienne dans une galerie de mine. Nous ignorons le pourquoi de la présence de cette corne.
La quasi-totalité des photographies a été réalisée par Sébastien Berrut. Merci à François de nous avoir fait connaître ce lieu. En effet, cette mine est réputée morte depuis la nuit des temps. L'entrée de cette mine est extrêmement dure à trouver (un trou d'une dizaine de centimètres) et très difficile d'accès. Elle se trouve en un lieu où seuls les chèvres et boucs doivent passer, et encore.
Cette mine est vaste et d'une assez grande complexité. C'est un entrelacs de filons qui s'entrecroisent dans un réseau dense. Les galeries sont assez petites et prennent parfois l'aspect de galeries médiévales minières. Pourtant, le creusement est postérieur. Les minerais exploités correspondent essentiellement à des petites poches de métal et des gangues de plomb argentifère.
Nous allons vous promener en ces galeries, oubliées depuis des décennies. Merci à tous ceux qui ont participé à cette descente.
Voici la vieille corne de bouc.
Entrons dans la mine.
La plupart des galeries suivent des filons sinueux.
De temps à autres, les stériles sont rangés en
murs de pierres sèches.
Très régulièrement, il faut franchir des obstacles.
Ici, il ne faut pas toucher à cette échelle antédiluvienne.
Le cheminement dans la mine devient peu à peu complexe.
Certains ensembles de galeries sont superbes.
Nous voici partis pour une fameuse descenderie.
Un beau boisage en sommet de monterie.
La progression se complique quelque peu !
Parfois, des planches vermoulues soutiennent des montagnes de stériles.
Dans ces canaux étaient balancés les minerais.
Approche-t-on le fond ? Nous ne le savons pas.