On voit là encore que la cloche a bien souffert de sa chute au
bas du clocher.
Un évêque à la crosse. Les feuilles sont symboles
de longue vie. Elles étaient à même appliquées
sur la fausse cloche (les éléments naturels). Ensuite,
la boue de la chape en prenait la forme.
Ce qui est très intéressant, c'est que normalement, c'est
de la feuille de sauge. Or là, tout laisse à penser que
nos trois fondeurs n'en ont pas trouvé.
Hypothèse : il s'agit de feuille de sureau noir. On sait que ce végétal est feuillu à partir de très tôt, c'est-à-dire mars. Or, la sauge est plus tardive. Elle est feuillue et bien formée à partir de mi-avril. Cette cloche aurait-elle été réalisée en mars ? C'est un peu jouer les détectives, mais pourquoi pas...
Détail sur l'évêque.
Détail sur la coquille, un seul élément isolé
du rinceau sommital.
D'en haut, on voit un peu mieux la signature.
La date. Les chiffres sont des matrices Regnault.
Les cloches Paccard
Voici une des trois cloches Paccard.
Ici, on ne s'embête pas avec du sureau en éventuel mois
de mars !
Ce sont de magnifiques palmettes d'acanthe.
Détail.
Et encore détail tellement c'est fin !
Une étrange figure de vierge à l'enfant.
La dédicace d'une des trois.
Une vue de plus près permet de voir la perfection de la réalisation.
Ce rinceau est souvent utilisé chez les Paccard.
Elles sont superbes et brillent encore de mille feux.
Le rinceau à la fourniture.