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Les carrières souterraines d'Hellemmes (4/4)

 


Un joli quartier, où il y eut probablement de la culture de par le passé.


Les quartiers sont notablement anarchiques, il faut faire attention au parcours.


Dans le sol, on voit parfaitement la trace de la brouette des champignonnistes.


Les catiches y sont plutôt hautes. Elles sont, toujours à Lezennes-Hellemmes, de forme tronconique.


D'autres sont plus larges et ont reçu des modifications dans le but d'être consolidées.


Voici l'aspect d'une catiche vue depuis les galeries. On voit bien l'ouverture en forme de bouteille. Dans les exploitations dites mixtes, cette bouteille est étroite. Disons quasiment comme une bouteille de vin. Dans les exploitations tout catiches, la base est beaucoup plus large.


Dans cette section de la carrière, les champis et/ou les barbeux ont tracé un chemin afin de se guider facilement vers leurs exploitations.


Malheureusement pour nous, ce chemin plonge dans une section noyée.
Cette section est dénoyée en été.


Ces dessins sont de rares tracés à la sanguine. Il s'agit d'Albert Barbieux, en 1907. La date tracée est celle de l'inscription vu la signature du comparse à gauche. Le sujet est complexe car il existe un Albert Barbieux, décédé en bas-âge en 1907, fils d'Albert Barbieux, celui de notre inscription. Il s'agirait donc ici du « père Albert Barbieux », donc homonyme, cantonnier de métier. L'information est à prendre avec des pincettes car ce n'est pas évident.


Jean-Baptiste De Keuster et Rémy Delattre, 1875.


Le même, un peu plus loin.


Ici, nous sommes à une date plus récente. C'est l'ingénieur de la ville de Lille, qui expertise les
catiches de la ville de Lille et d'Hellemmes.


Un puits, établi dans une ancienne catiche.


Le vestige d'un calvaire, peint par - plus que probablement - des carriers. Au sein d'un métier aussi dangereux, il n'est pas étonnant que la protection divine soit implorée.


Le chemin des champignonnistes, hors du noyage.


Et une fois de plus, on y retrouve César Hayez.


François Morel, 1865.


Henri Fertein, 1907.


Pierre Deroo, 1864. Décidément, il y en avait du monde dans ces carrières ! D'après le CRHL, il s'agit d'un ancien ouvrier carrier.


L'ancien fléchage réalisé par les réfugiés (ou le pouvoir organisateur) dans les années 43-44.


Nous faisons un saut. Nous sommes désormais dans une toute autre carrière d'Hellemmes,
au Pavé du Moulin. Cette carrière est située sous une école.


Ca signifie... Remblayé !


Une catiche.


Les galeries visitables sont réduites. C'est comme ça, c'est la vie et la mort des carrières...
Au revoir Hellemmes.

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