Dans les galeries situées autour du puits.
Quel que soit le parcours envisagé, les sections visitables
sont de plus en plus petites.
La recette de la partie haute du puits carré. C'est muraillé
et d'aspect soigné.
Dernière partie visitable, cet étage ultime est bordé
d'effondrements.
Nous quittons les lieux par un petit banc étroit.
L'étage 70
Nous partons désormais dans une toute autre partie de la mine.
Il s'agit d'une série de galeries creusée dans un pan
de montagne, dans un entrelac de passages d'homme.
Le parcours est parfois compliqué et il est de fait que le
montage d'une topo n'est pas inutile. A gauche, c'est le passage d'homme
type que l'on rencontre un peu partout, qui permet de passer d'un
niveau à l'autre.
Avec régularité, on tombe sur des effondrements peu
avenants. Ici la taille de la roche fracassée (une dizaine
de mètres au total), témoigne bien à quel point
on peut être un fétu de paille insignifiant dans ce grand
bazar.
Heureusement certaines galeries sont dans un état acceptable.
On tombe sur une taille très pentue, dont la pente s'accentue
graduellement, qui plonge dans les
profondeurs solitaires de la mine.
Au mur, le joli dessin à la craie, un peu passé, d'un
visage de femme.
Il s'agit du témoignage de 3 spéléologues de
1931, qui faisaient partie de la société géologique
ardéchoise.
Les ciments étaient jetés dans des puits. Ces incroyables
puits très profonds sont protégés par des murets.
Quant au pendage, n'en parlons pas, c'est subvertical.
Une autre taille fort pentue, vers le bas. On voit que les décollements
par plaques ont supprimé l'adhésion
du pilier de retenue. Bref, c'est désormais du grand vide livré
à lui-même.
Quant à descendre ça, sans commentaire. Vers le bas,
on devine vaguement qu'il y avait un pont
suspendu sur des poutres de bois fichées dans l'encaissant.
Mazette...
Une vieille trace à la peinture 21. Nombre de quoi, nous ne
le savons pas.
Nous retrouvons un gros roulage principal, mais celui-ci est malheureusement
pulvérisé-broyé.
Une courte section non dégradée permet tout de même
de voir comment c'était avant.
Au cours d'une descente, même pas dangereuse - curieusement
-, on retrouve le pont suspendu de
la taille pentue. Pas plus de passage possible par-là. C'est
la fin de notre parcours.
En remontant, on trouve ce qui fut visiblement une gourde.
Au revoir la mine et ses tailles pentues.
L'ancienne mine
Nettement plus loin dans la montagne subsiste une entrée de
ce qui fut une imposante cheminée d'aération.
Le passage y est devenu totalement impossible pour cause d'effondrement.
Nous remontons et partons. C'est la fin de cette visite.