Urbex Belgique - Le fort de Malonne
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Le fort de Malonne (2/2)


Cette page concerne le fort de Malonne, localisé dans le bois de la Vecquée, à Malonne (section de Namur). Il s'agit d'un des neuf forts situé dans la position défensive de Namur, dont nous faisons l'inventaire au fil de petits documentaires ciblés. Le fort de Malonne possède la particularité d'être une réserve naturelle, ce qui a conduit à réaliser un documentaire partiel, en une période adaptée, en plusieurs sessions. Il en ressort, de notre part en tout cas, un documentaire de qualité insuffisante. Il manque presque tous les casernements et le cheminement à la tour d'aération. Au vu de la spécificité locale de ce site, la documentation ne sera pas complétée. Les photos intérieures sont anciennes, les photos extérieures ont été réalisées à l'hiver 2018.

A l'identique de tous les forts de la ligne défensive de Namur, le fort est bâti entre 1888 et 1892, en béton non armé, sur les plans du Général Brialmont. Notons cependant que c'est un fort carré au lieu d'un fort triangulaire. Lors de la bataille de Namur en 1914, le fort est pris sans bombardement, les troupes sont en reddition et abandonnent la fortification. Remilitarisé entre les deux guerres, le fort est modernisé durant les années 30. En cette période est ajoutée la typique cheminée d'aération. Durant la seconde guerre mondiale, l'ouvrage subit d'intenses bombardements. La reddition a lieu assez rapidement, le site ne pouvant plus faire face à l'assaut.

De nos jours, peu d'éléments sont visibles, pour de multiples raisons. L'intérieur du site est cloisonné avec de nombreux murages et la plupart des lieux ne sont pas accessibles. Etonnamment aussi, il ne subsiste pas d'inscriptions militaires. En outre signalons que peu de temps avant la reddition, tout l'armement a été saboté, de manière à ce que l'occupant allemand ne puisse en prendre possession. Il découle de ces aspects que le site est - historiquement parlant - peu porteur d'éléments à mettre en valeur. Le monument est en quelque sorte stérile, l'intérêt est plutôt faible.

Le massif central est envahi d'ajoncs. Ces plantations très épineuses ont été mises en place afin de ralentir les pénétrations ennemies. Il en ressort une nature totalement impénétrable et hostile, même encore à ce jour. Le fort est propriété de l'armée belge et de surcroît une réserve naturelle domaniale. Si auparavant le site était d'accès libre, il est aujourd'hui totalement clos, y compris les fossés de gorge.


Détail sur le porche.


La cheminée d'aération.


La salle de casernement sous le massif central.


Elle est semblable à toutes les autres, mais comporte une importante fissure en toit.


Vers le quadrilatère. C'est très lourdement démoli.


La galerie circulaire.


Tous les accès aux tourelles sont condamnés.


L'escalier vers un débouché d'infanterie.


En niveau inférieur, la galerie est très linéaire.


C'est à ce point monochrome que c'est dur à mettre en valeur.


La galerie menant aux saillants.


Une des très rares inscriptions.


Le joli escalier vers les dehors.


Les casernements de gorge.


Au revoir le fort.

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