C'est un site de grand développement, souvent propre hormis
l'entrée qui a été ravagée par la rave-party.
Le creusement est très régulier, cela donne une impression
agréable de soin.
La moindre champi possède ses murs en pierres sèches.
Sur la voie principale de la carrière.
Les champis sont extrêmement vides et ne possèdent rien
d'intéressant.
Par contre derrière une champi subsiste ce curieux puits d'aérage.
Après une fameuse visite, nous prenons désormais le
chemin de la sortie.
La carrière Peut-Être
Visitée complémentairement à une date ultérieure, cette exploitation est localisée dans le même village. Ce site est une anomalie. On avait tout fait mais on avait raté une carrière qui n'était pas mentionnée sur les cartes. Le village est toujours aussi refroidissant. Tu as l'impression que TOUT LE MONDE te regarde derrière la fenêtre. Ah. bah en fait non ce n'est pas une impression. Nota bene : une caméra rotative tous les 30 mètres et des voisins vigilants. L'entrée est dissimulée dans la broussaille, localisée dans un trou discret et conformément à la description qui m'en fut donnée, ça passe sous la route.
Le départ est boueux et provoque l'embarquement immédiat de chaussures de 22 kilos. Après ça s'arrange. La carrière possède un développement approximatif de 1000 mètres. Elle est à ce point dénuée de charme et à ce point taguée que les photos me font mal. Le site est à classer dans la catégorie Rave Party. C'est zéro.
La galerie principale.
Débilité affligeante. Que de tristesse.
La carrière C95
La carrière est ancienne, d'un développement de 3000 mètres. Il s'y trouve un graffiti peu lisible de 1738, ce qui témoigne que c'était en tout cas déjà bien en exploitation à cette date. Le site est compliqué, mais on se fait assez rapidement à sa géographie. A signaler la présence d'une martre moisie, dévorée par les scolopendres. Eurgh ! Sinon pas mal de champis séparées par des bâches, tout est vide mais agréablement varié. Quelques anciennes inscriptions "sortie" et de nombreuses traces de carriers. Globalement c'est sympa, site plaisant à voir.
Curieuse carrière, qui commence avec ce soutènement
massif.
Les volumes sont irréguliers, car c'est un trou ancien.
La signature d'un peut-être carrier : Camille.
Guette Paul, 1931. Manesse Alain. Rentré chez Lelerc (sic)
le 13 juillet 1964 à l'âge de 14 ans.
Certaines galeries sont majestueuses.
Quant à ces fléchages sortie, ils ajoutent du charme.
Une table de comptage, dans la cave de la planète.
Curieux dessins accompagnant une seconde table.
La cheminée du plan. Derrière c'est un trou de 4 mètres
et par inadvertance, j'ai laissé tomber au sol un plan avec
plein d'informations manuscrites, telle personne m'a donné
telle information, etc etc. Il a fallu faire un fameux tour pour aller
le récupérer !
Alain Leclerc, 1974. Merlin Maurice et Godard Paul, cueilleurs, classe
1917 et 1918 le 1er octobre. Vive les Saint-Leu.
C'est ancien et ça a du cachet, quelle belle promenade.
Un discret graffiti ancien, très très en hauteur (d'où
le fait que ça soit fait au simple flash).
Latellier de Maury 1738. Ou Haury, ou Thury ? Ce n'est en tout cas
pas Héricart de Thury car c'est anachronique. Dommage !
Au fil du parcours, ce n'est pas immense et la géographie commence
à être apprivoisée.
Dans le bazar se trouve cette pauvre martre moisie.
Sur ce dernier regard, quittons les lieux.
La carrière C953
Dans le même village, après un long chemin de promenade agréable. C'est un cirque à ciel ouvert, très grâcieux c'est le moins qu'on puisse dire. L'extraction se poursuit par une petite excavation souterraine, d'un esthétisme certain.
La voie d'accès, dans une belle jungle agréable.
C'est un beau cirque à ciel ouvert, devenu lieu de promenade.
Entrons dans l'exploitation.
C'est un petit site ancien, grâcieux.
Une table de comptage.
Pilier à bras un peu particulier.
Même lieu, pour deux photos réalisées presque
un an plus tard.
Joli pilier à bras massif.
C'est fini ?