Cette page complète les diverses incursions réalisées dans les caissons de viaduc : très dur parcours, chaque réussite se consomme comme un très-très bon vin. A vrai dire, celui que je présente ci-dessous détient le record du plus large, c'est un ouvrage ahurissant, et je peine à ne pas écrire trois points d'exclamation. En mono-caisson acier, il supporte cinq voies de circulation et deux bandes d'arrêt d'urgence. Ma foi, ce qui est certain c'est qu'en poutres, oui, mais alors en monocaisson je n'avais jamais vu ça ! Je l'ai fait, ça y est, j'ai mis un point d'exclamation ;-) D'autres jolies valeurs sont à retenir, comme sa hauteur qui avoisine les 50 mètres. En sommet de pile ça laisse une sacrée impression, c'est le moins qu'on puisse dire. Malheureusement aussi, cet ouvrage d'art possède un horrible record, celui d'être le plus difficile à photographier de tous les temps (oh comme j'exagère). Soit, en fait simplement tous les bracons sont peints en argenté brillant. Je me suis battu durant une heure, pour au final n'obtenir qu'une bouse peu présentable. Malheureusement je n'ai pas trouvé moyen de faire plus, de surcroît étant seul. Ca permet tout de même de montrer la superbe beauté architecturale. Mes félicitations au bureau d'études - à ce titre bien connu dans le milieu - pour la prouesse technique. Ils se reconnaîtront.
Vous pouvez écouter ce viaduc ci-dessous.
Près du joint de dilatation. Il vient d'être remplacé, l'ancien pend dans le vide. Les chocs sont très violents, l'ambiance est assez stressante.
Plus loin dans le viaduc, les réverbérations prennent de la force. L'ambiance devient peu à peu celle d'un bombardement. Cette sonorité fait peur ! Bienvenue en enfer pourrait-on dire. Pourtant, que cette sonorité est belle et rare en fin de compte. Un vrai plaisir que de réaliser une captation sonore là-dedans.
Sous le caisson, en sommet de pile, sous le joint élastomère.
Cela donne une impression grandiose. La plus grande travée
avoisine les 120 mètres.
Qu'on est haut... de là-haut !
Voici l'aspect du caisson, avec à droite un passage de haute
tension.
En sommet de piles, deux étriers centraux reprennent les tractions.
Le paysage est infiniment beau, même si mes photos ne le sont
pas.
L'extrémité du caisson. La dalle orthotrope a l'air
en bois, mais ce n'est pas le cas. C'est un
béton léger fin, sur lequel a été posé
un hydrocarboné sur 32 mètres de large.
Au sol, on voit très bien les raidisseurs longitudinaux.
L'architecture centrale du viaduc.
Sa largeur est peu commune.
La culée sud.
La culée nord.
Fameux paysage, que l'on quitte avec regret.