Ce reportage date de 2002, avant que les mines soient fermées par la DREAL. Voici le compte-rendu de l'époque.
Le site de la mine de Sainte-Marguerite-Lafigère est de toute beauté. C'est une vallée encaissée, au fond coule le Chassezac, une rivière aux belles couleurs. Les haldes de la mine sont importantes, elles s'étagent des deux côtés de la vallée, sur une hauteur avoisinant les 200 mètres. Ca fait de grands déversements de pierre le longs de pentes torturées, habitées par les châtaigniers et une végétation plus basse, épineuse et touffue.
En bas au niveau du Chassezac, il y a des vestiges des anciens bâtiments miniers. Quatre ou cinq bâtiments de belle architecture, dont il ne reste plus que les murs. Plus de toit, plus de fenêtre, plus de porte. Le site est majestueux et fait un peu penser aux vallées encaissées de la mine d'arsenic de Duranus. On y trouve une galerie gérée par EDF, la compagnie d'électricité. D'après des renseignements qu'on m'a donné, cette galerie sert à inspecter la conduite d'eau forcée du barrage de Sainte-Marguerite-Lafigère qui alimente l'usine hydro-électrique de Lafigère en aval sur la rivière.
Après avoir traversé la rivière, nous commençons l'ascension des haldes. Apparemment, les mines s'étagent sur six ou sept niveaux. Ce sont des galeries qui suivent le filon, ne dépassant pratiquement jamais la centaine de mètres de développement. Le niveau le plus intéressant est le quatrième. Il y a de très beaux échantillons de galène. On y trouve aussi de la baryte assez transparente et de toutes petites inclusions cuivrées vertes. Les pentes situées de l'autre côté du vallon ont aussi des haldes et des réseaux, mais ce sont régulièrement des dépilages verticaux.
Il y avait une usine hydro-électrique qui faisait fonctionner les machineries de l'autre côté de la rivière (électricité, moteurs, aération) - la totalité des bâtiments du site de Sainte-Marguerite-Lafigère étaient réservés à la mine. Sur le bord de la route se trouve un grand bâtiment qui regroupait l'ensemble des bureaux ainsi que les logements des ingénieurs. De ce côté de la rivière, il y avait également des galeries avec leurs cheminées d'aération (la recherche argentifère avait commencé de ce côté). Les mines ont arrétées leur production dans les années 1950-55.

Le site de Sainte-Marguerite-Lafigère est un encaissement majestueux. Au
fond coule le Chassezac.

Les restes des anciens bâtiments miniers.



Tout près de là, une galerie EDF ne paraissant pas faire partie
de la mine. Elle est destinée à inspecter la conduite d'eau forcée
du barrage de Sainte-Marguerite-Lafigère.

L'entrée du Tarnon du bas.


Une entrée de galerie fortement minéralisée.


Dans un filon de baryte.

Entrée de la galerie située au sommet du filon.

Un filon de galène.


Les galeries sont toutes semblables. C'est une mine qui est surtout intéressante
pour son aspect minéralogique Nous n'avons pas été visiter
les dépilages situés côté route. Ces dépilages
sont très pentus et la présence de puits demande la mise en place
de cordes, ce que nous n'avons pas fait cet après-midi là.
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