Bellevue
Après
Davreux, nous voici donc tout au bout de notre parcours, à Bellevue. Il
faut grimper dur dans les pentes. Là haut, nous trouvons une galerie d'assèchement
que nous baptiserons la soupe aux potirons. Il en sort une eau très chargée
d'oxydes de fer. Ca lui donne une couleur orange vif. Nous rentrons une cinquantaine
de mètres plus haut, dans une entrée monumentale, très cachée
dans la végétation est les rochers. Au tout départ, il y
a un magnifique escalier. Ensuite, ça se complique très nettement.
Le parcours se fait dans des réseaux
sub-effondrés, dont certaines
pentes ne sont pas évidentes. Les passages bas sont difficiles avec le
matériel. On arrive au niveau de la soupe au potiron. L'ensemble du réseau
est dans une bouillasse orange, le tout agrémenté de concrétions
glauquissimes. Après avoir pataugé dans des belles galeries comportant
un tuyau métallique, nous nous séparons. Les filles sortent par
l'assèchement tandis que les gars passent à un niveau supérieur.
L'étage
supérieur s'accède par une pente d'une vingtaine de mètres,
glissante et peu agréable. Au passage, on profite d'un quartier muraillé,
en état assez approximatif. S'ensuit un baquage honnête (aux cuisses)
et la sortie. En attendant, les filles pataugent dans la galerie d'assèchement.
Dans une boue glauque orange, elles iront jusqu'au Q. Très agréable
! Malgré ces légers inconvénients, la sortie est sans encombres
:-p
La
galerie d'assèchement. On dirait pas, mais il y a bien 1 mètre de
boue à cet endroit.
La
grande entrée, cachée dans la pente.
Un
escalier monumental, difficile à mettre en valeur.
Le
graffiti d'Alexandre Dié, propriétaire de l'exploitation.
Juliette
dans une decente un peu délicate...
Des
concrétions glauques ;-)
La
galerie des potirons.
Là
encore, un boisage en fort mauvais état. Au dessus, des mètres de
remblais. La première poutre est cassée, tandis que le fond est
totalement effondré.
Juliette
éclaire une chandelle.
A
l'étage supérieur, un quartier en mauvais état. La pile d'ardoises
n'est plus très droite !