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Les souterrains de Lyon

Voici un documentaire sur les souterrains de Lyon. Il ne s’agit pas des arêtes de poisson (mais mon heure viendra un jour, en tout cas je l’espère !). Au tout départ, en tant que novice, je pensais que de Lyon, il existait les arêtes et c’est tout. Quelques minutes de recherche à peine permettent de savoir que c’est très loin d’être cela.

Et puis tous un peu ce même aspect, ces souterrains, comme des égouts, mais sans caca. Une mine… de rien du tout. Mais pourquoi ? C’est déstabilisant. Réponse en quelques explications simples.

A Fourvière et sur la Croix Rousse, les pentes abruptes cachent des terrains de très mauvaise qualité. C’est gorgé d’eau. Cela entraine, comme à Loyasse, des problématiques : les corps du cimetière se décomposent mal. Mais s’il ne s’agissait que de cela… Des immenses poches d’eau se forment, rendant les terrains instables. Cela a provoqué « la catastrophe de Fourvière », où dans un immense glissement de terrain, des bâtiments ont été emportés. L’image de l’époque montre une situation catastrophique.

Du coup, ces souterrains sont des galeries d’assèchement, des galeries de drainage. Elles reprennent les eaux et assainissent les terrains. Toutes ? Presque. Le cas des arêtes pourrait plutôt correspondre à une vocation militaire, ceci étant c’est un sujet à part entière. Ardu, d’ailleurs, c’est un peu une histoire d’archéologue.

Nous visitons donc ici une galerie de drainage située sous la Croix Rousse.

Les souterrains de Lyon, un cataphile m’a avoué, il y en a une trentaine, des trentaines peut-être même. C’est un petit monde au complet.
Ce que je répertorie :
- Les arêtes de poisson, aussi appelé le réseau des fantasques.
- La galerie Adamoli.
- La galerie de la montée du Boulevard.
- Le souterrain de la montée Bonafous.
- La galerie de la place Bertone.
- La galerie du Cours d’Herbouville.
- La galerie Saint-Eucher.
- La galerie de la Tourette.
- La galerie des Chartreux.
- La galerie du Jardin des Plantes.
- La galerie Burdeau.
- Le réseau Imbert-Colomès.
- La galerie Neyret.
- La galerie des Carmélites.
- Le parc Chazière.
- Le réseau Diderot-Vaucansson.
- Le souterrain de la montée du Chemin Neuf.
- La galerie Saint-Irénée.
- Le souterrain du Rosaire.
- La galerie de la montée Saint-Barthélémy.
- Des entrées seraient répertoriées rue du Bœuf, rue Juiverie, rue Saint-Jean, rue Saint-Georges, montée du Gourguillon, montée du Greillon, chemin de Montauban.
- La galerie des Génovéfains.
- La galerie du jardin des Pères Maristes.

Deux livres très fournis existent sur le sujet : recueil du Lyon souterrain d’Eric Fuster, et Les souterrains de Lyon, de Christian Barbier.

Ainsi donc, descendons maintenant sous terre dans l’un de ces souterrains. Je n’ai pas pu trainer, car j’avais rendez-vous avec Seb aux alentours de 19 heures. Ce souterrain labyrinthique s’étale sur trois niveaux, reprenant les sources dans un sacré dédale. De quoi se perdre ? Non, il suffit de suivre la pente, ça sort. Mode sortie donc. J’entends des voix. Oh ça doit être des gens à la plaque d’égout. Mais…

Non non, ce sont des gens qui entrent. Y’a quelqu’un ?? disent-ils. Ouaiis, je dis !
Police me répond l’un d’eux. Je ne les vois pas, je me dis que ça me fera de la distraction, mais ça va me mettre en retard – je déteste être en retard.
En fait c’est un super chouette groupe de jeunes cataphiles, adorables comme tout.
PS : vous n’avez pas répondu à mon petit mot à la porte, je suis toujours open pour partager de bons moments.

Bon sur ces quelques histoires très personnelles en fin de compte (oui oui, j’en profite, bref), descendons sous terre maintenant !

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