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La maison Sadia

Voici la visite d’une maison abandonnée localisée dans un tout petit village du Gard. De cette habitation nous ne savions rien (pas même le contenu) et après le parcours, nous en ressortons les mains vides d’un récit historique. C’est quelque peu dommage. Visite en images et trop peu d’histoire.

La maison est typique de la région charbonneuse du Gard : plusieurs étages, très grande. Le rez-de-chaussée n’est pas forcément occupé par la même famille que celle de l’étage ; des accès distincts existent. Ici en l’occurrence, nous relevons trois caves.

La bâtisse a été occupée par une grande famille : les Chaourar. Quand on sait la très grande variabilité de l’orthographe, qui en fin de compte n’est que la transcription latine, on imagine la peine à identifier. Nous relevons le prénom de Sadia, qui s’occupe d’aspects administratifs, de Houria, qui suit des cours de puériculture (ça avait l’air ancien).

La famille a nécessairement été nombreuse, vu le choix de lits, faisant quasiment dortoir.

La situation actuelle laisse à penser que la famille a pris tout ce qui était petit, transportable, et a laissé tout ce qui était volumineux, le mobilier. Cela explique la présence du tout meublé et aucune archéologie familiale. Un départ vers l’étranger ? Aux premières réactions, les gens ont trouvé ce lieu horriblement moche. Au contraire, j’ai trouvé qu’il y avait des couleurs et une sacrée ambiance.

L’abandon date de 2014. Depuis, la maison est mise en enchère par l’État. Au vu du prix et des dégâts absolument considérables, personne n’en veut. Les voisins évoquent n’avoir vu personne depuis des années. Il n’existe même plus d’accès et il faut tailler un chemin féroce dans les ronces.

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