Tchorski
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La mine Buschenthal

Voici la visite de la concession Buschenthal. Il s’agit d’une mine qui n'est plus du tout accessible, ce qui explique la publication. Récit de promenade. Vu notre positionnement géographique du moment, nous décidons de visiter la Buschenthal, dont nous avions vu une partie dans une visite éclair. La jonction se fait dans un lieu un peu insoupçonné, et d’ailleurs nous tombons directement dessus grâce au hasard. Cette mine s’appelle aussi « Steinfort ».

Il s’agit d’une très longue galerie, plutôt linéaire, plutôt monotone, dont la caractéristique est d’être assez systématiquement encombrée par de vieux boisages tombés au sol et pourrissants. Il y a donc de partout des enchevêtrements de troncs pourris, éparpillés au sol, parfois épars, parfois densément. En de nombreux endroits, il y a une dizaine de centimètres d’eau. Dans un tournant, Maxwell et Les Astres baquent. Bah oui, Tchorski avait conseillé de serrer à gauche… là où il y a un caniveau ! Buschenthal ce que ça signifie : Busch = brousse, buisson, Thal = vallée.

Le point de départ de la promenade est une échelle – escalier (échelle au 0+1 et escalier au +1+2), desservant les trois niveaux de la mine. Nous souhaitons aller tout au bout vers l’est, afin d’évaluer les anciens cavages. Nous sommes dès lors dans la mine Kahlbruck. Ce sont de petites concessions, dont les noms ne nous sont pas familiers. Ces lieux étant des extrémités, on y accorde parfois peu d’attention. Derrière, ça donne sur les mines de Belvaux, qui furent exploitées à ciel ouvert.

On fait du « à peu près » méthodique dans le niveau +2. Mis à part une grande cheminée et une poudrière un peu vide, il n’y a pas grand-chose. On découvre une cheminée, dans laquelle il manque la seconde échelle. Après avoir bricolé le montage de l’échelle manquante (plus ou moins trois mètres), on arrive dans un niveau d’exploitation +3. Assez rapidement, on se rend compte que le +3 est fortement imbriqué avec le +2. De même, nous nous rendrons compte que le +1 possède une mixité avec le +0. De ce fait, il est à peu près impossible de répondre s’il y a trois niveaux ou quatre. Cela devrait être … plutôt trois.

Nous découvrons une auge à cheval, en bois et jolie. Aussi, toujours des futs à oxygène liquide, avec l’indication en relief ‘system schwesig’. Nous insistons vers la zone des entrées potentielles, donc au front de coteau « est » de la Kahlbruck. Les lieux sont en très mauvais état et dangereux. On trouve un kern et l’indication : sortie. Cela mène à des zones de courants d’air, mais rien de visible et tout est très dangereux.

A partir de là, nous décidons de sortir de Kahlbruck et de Buschenthal. Après quelques vérifications à droite, à gauche, un vieux casque trouvé, nous fixons l’objectif suivant : retrouver la corde puis aller au nid d’abeille en IPN. La corde est retrouvée sans difficulté et avec un peu de chance. C’est une corde spéléo classique, qui monte à un étage supérieur, situé une grosse dizaine de mètres plus haut. A côté se trouve une échelle artisanale démontable, mais trop courte.

Depuis les quartiers très bien rangés et volumineux, nous partons dans un secteur assez paumatoire et un peu boueux. De là, on explore vaguement au hasard. Vers le nord, on tombe sur un balcon donnant sur un étage inférieur avec un « piton » intermédiaire muré en bas. Ensuite nous trouvons deux balcons donnant sur une immense galerie en étage inférieur, avec de l’eau. On la retrouvera un peu plus loin. Nous n’avons pas localisé d’accès y menant.

Nous commençons à être pris par les délais et nous nous mettons en mode sortie. Les affaires sont reprises au squat, puis nous sortons au jour. Une pluie commence à arroser le paysage et c’est assez rapidement que les sacs sont bouclés.

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