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La mine de Butte

Voici la visite de la concession Butte sud – Aumetz nord. Il s’agit d’un secteur qui est désormais totalement gazé suite à l’ennoyage. Les photos sont anciennes.

Nous allons tout d’abord à la galerie d’Errouville. Les Astres est curieuse d’aller reconnaître la qualité de l’air. Il n’a pas plu depuis près de deux semaines, ça devrait donc être meilleur que la dernière fois. Au niveau du panneau « Voie Mauvaise : 1400m. Ralentir » nous étions à 15%, nous sommes presque à 19% aujourd’hui. C’est à 3029, elle dépassera 3040 avant de tomber à 16%. Il restait donc 300m de « voie mauvaise »… avant d’arriver quelque part ?

Vers 3032, 3035 et 3038 il y a des petits éléments à voir : une recoupe sur la gauche un demi-niveau plus haut, grillagée avec un panneau mis dans l’autre sens. Sur la fin il y a des passages où le ciel ne tient pas trop (multiples petits débuts de fontis dans un matériau quasi schisteux) ou bien est dans un état inconnu (tôle ondulée déformée qui ne donne pas envie de s’attarder). Sur la toute fin, il y a comme des ouvertures inclinées dans les parois comme s’il s’agissait d’anciennes trémies bouchées mais ça ne devait pas être ça. Peut-être un type de confortation.

Nous nous dirigeons vers le secteur des puits et suivons les indications de Moloko pour trouver le beau cartouche SCHACHT II avec une berline fracassée à côté, ainsi que le bas des accus. Ensuite on rejoint les belles inscriptions « Errouville », l’escalier et le puits « vers la rouge » ainsi que le magasin avec les étagères en béton.

On remonte la piste vers la sortie en inspectant toutes les latérales de gauche et on trouve le panneau jaune mentionné par Maxwell, ainsi qu’un tag « échelle » recouvert de boue. C’est une longue galerie avec des latérales parfois fléchées (« trou sable », « puits »…). Sur la gauche on aperçoit enfin le grand puits carré, entouré de barrières Héras et surmonté de 2 belles molettes. Il y a encore le contrepoids en bas des deux échelles.

Le niveau inférieur est éternellement gazé, nous y mesurons 20,3% O2. On suit l’eau, passe sur les mignons petits ponts et on tombe sur une jolie zone inondée avec des remblais bien rangés sur les côtés. Deux esthétiques tuyaux surplombent l’eau et rejoignent un barrage suintant, avec une sorte de chambre de visite en béton devant. On peut le rejoindre à sec par une non-parallèle.

Demi-tour pour suivre la longue galerie avec les rails. On découvre une berline carrée en excellent état bien que « sur le dos », ainsi qu’une petite molette. Plus loin, ça souffle pas mal. Le détecteur donne le verdict : 17%. Au carrefour suivant (le premier digne de ce nom), on tombe à 16%. Il y a là une 2e petite molette baignant dans l’eau et une sorte de guérite.

Une monterie part au niveau de la 2e berline, le taux d’oxygène y remonte immédiatement. Elle arrive au bas d’un escalier en béton. Si on poursuit sans changer de niveau, on passe sur un pont au ciel de la galerie inférieure et on tombe sur un mur avec une bande transporteuse qui ferme une chatière. Derrière ça redescend un peu plus loin sur la galerie précédente, avec le même problème soudain de manque d’air. Sans détecteur c’est vraiment traître.

Vers le sud il y a une bâche grillagée, derrière ça file à perpète mais on est assez vite bloqué par le manque d’O2. Il fallait s’y attendre. On demi-tourise et part perpendiculairement sur la droite (vers l’est, en prolongation de la 2nde bâche grillagée). Au croisement suivant il y a un dense tapis de poutrelles et de traverses métalliques au plafond, qui masque un surcreusement avec 2 molettes.

La banquette disparaît et nous nous retrouvons sur un sol faussement solide, sous lequel la boue est profondément amoureuse. Au loin on entend le fracas d’une chute d’eau magistrale avec une puissante basse vrombissante, bon c’est peut-être juste un pipi de chat sur une tôle qui résonne, mais ça donne vachement envie ! Je tente de contourner par la gauche au niveau de bidons d’huile mais il y a 2 murages. Nous tentons par la droite et parvenons à rejoindre la galerie plus loin, seulement le sol ne s’est pas beaucoup amélioré.

Nous partons vers « D.E. JAUNE » et empruntons la monterie. Nous voyons les barrages dans les latérales à gauche. Nous trouvons plus loin de jolis coupons de rails et une poudrière, ce secteur serait à approfondir. Retour au squat, extinction des feux vers 23h23.

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