Dans un recoin isolé de garrigue, des collines cachent en hauteur
deux magnifiques carrières souterraines de sable. Pour les trouver,
nous avons du combattre avec pas mal d'ardeur les ronces et autres piquants.
Cela s'est retraduit par pas mal de griffures et grognements, mais ça
valait la peine. La première entrée est une galerie rectiligne
en assez mauvais état, habitée par des geais bruyants. C'est
creusé directement dans un sable compact, ayant une tenue assez
moyenne. Quelques passages sont effondrés.
Nous n'avons pas pu tout visiter (il faudrait des cordes) mais toutefois, il semblerait que le réseau s'étage sur trois niveaux, voire quatre si l'on compte celui que nous n'avons pas pu voir. Les étages sont plus ou moins imbriqués, quelquefois séparés par un sol de 10 centimètres d'épaisseur, parfois troué, parfois effondré. Il faut donc faire attention.
Les voutes sont en ogive, magnifiquement ouvragées, un peu comme aux carrières de Meudon. Les passages sont tous plus esthétiques les uns que les autres. La deuxième carrière propose des volumes un peu plus grands, sur deux étages. L'aspect est similaire aux ocres, pour un peu on se demanderait si ce ne sont pas les mêmes ouvriers qui ont travaillé. Cependant, les galeries sont toutes blanches. Au retour, nous passons devant les ruines de bâtiments, semblant être des restes d'installations de trituration.
Au même titre que les ocres, on se retrouve devant une grande diversité
de
couleurs selon les types d'éclairages. C'est magnifique...
L'acétylène longuement exposée donne du jaune.
La lumière du jour vient donner un jaune pâle très doux.
Alors que la couleur naturelle est ce blanc très pur.
Les
deux réseaux sont vastes. On peut se promener sur trois étages.
L'acétylène moins longuement exposée donne du rouge.
Les étages sont souvent séparés par de fines épaisseurs.
Quelquefois, c'est même 10 cm, puis un trou !
L'exposition au flash est celle qui respecte le mieux l'aspect véritable
du site.