Les fours (suite)
Vue d'une gueule d'enfournement (là où l'on insère le charbon
dans le four)
D'habitude, ces gueules ont un capuchon métallique, appellé
casquette.
Par contre, le fait que ce soit craquelé ainsi est normal.
Les briques réfractaires sont soumises à 1200 degrés environ
(température variable selon cokeries). Lorsqu'une batterie est arrêtée,
c'est perdu parce que les briques se craquellent.
En
1985, il y a eu une grève sauvage avec arrêt des défournements.
Ce fut catastrophique. Après fissuration des fours, il y a une vanne papillon
qui a explosé. Ce fut une épreuve pour l'instrument de travail...
Le poste de commande de l'enfourneuse. Pas très simple...
Lorsque les colonnes montantes sont ouvertes, cela produit des fumées
importantes.
Ces appareils servent à gêrer la pression à l'intérieur
des fours. Des fois, il est nécessaire d'ouvrir. C'est à éviter
autant que possible pour des raisons environnementales et d'équilibre interne
dans la batterie.
Le dessus de la batterie, à l'endroit de la sortie des gaz.
Cette vue est bizarre, mais c'est le seul moyen de représenter l'objet.
Il s'agit de la barre de répalage. C'est ce qui sert à égaliser
le charbon dans le four.
Vue de la batterie III.
Le poste de conduite du cokecar. Le coke car est le véhicule qui récupère
le coke brûlant à
la sortie du four. Il est équipé
d'une immense benne qu'on appelle le train.
Cette vue du dessus est importante. En effet, partout ailleurs c'était
encombré de végétation.
C'est le plan incliné
en dalles de fontes où est balancé le coke à la sortie. Entre
le four et le plan, il y a un espace horizontal qui s'appelle le quai. Comment
faisaient-ils ? Tout simple, ils collaient un cadre le long du four, en quelque
sorte un tube de la forme du four : c'est le guide-coke ou guide-saumon.
Le bout du bélier (qui pousse le coke dans le four).
Les roues de la défourneuse.
Les extrêmités de l'enfourneuse, là où coule le charbon.