C'est une usine de traitement des ocres, située à Apt, impasse des ocriers.
Les sables ocreux sont lavés à la carrière à ciel ouvert. Par un processus centripète, le sable est séparé de l'ocre. On a un résultat de 90% de sable et 10% d'ocre à peu près pur. Les sables sont vendus pour les travaux publics. Le nettoyage est réalisé dans un séparateur épaississeur.
Une fois la séparation effectuée, on amène la bouillasse ocreuse dans des bassins de décantation. Avec séchage, on obtient alors une espèce de galette que l'on ramasse puis achemine à l'usine des Beaumes. Les résidus sont broyés en particules très fines (15 microns). C'est une poussière proche de l'impalpable. Par exemple, il est impossible de marcher dessus, tout s'enfuit sous le pied. Le broyeur fonctionne avec des boulets en acier, cela produit un bruit fort.
Le dernier procédé, c'est la calcination. On amène la poudre obtenue dans un four d'une quinzaine de mètres de long, ressemblant à un long tube d'un diamètre de moins d'un mètre. Cette calcination donnera la couleur finale aux ocres. En effet, certains sont ternes, d'autres violets, d'autres très jaunes. Il y a un nuancier de 12 couleurs, plus quelques couleurs demandées par des clients habituels. En général, les couleurs sont respectées de manière très exacte.
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des Ocres de France.
Voici le bâtiment principal
de l'usine, où l'on réalise le broyage et l'ensachage.
Ici, c'est le garage. A gauche
et derrière, ce sont les fours de calcination.
Ici, il s'agit d'un premier
four. La calcination donne une couleur précise et stable aux ocres.
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A gauche, il s'agit d'une photo du broyeur. Les particules sont très fines,
15 microns environ.
L'atelier d'ensachage.
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Le stockage des ocres se fait
dans ces silos (à gauche).
Tandis que le produit fini
est en sachets.
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