Dans
le carreau Costa del Pino, le vestige très bien préservé
de deux locomotives minières.
Un
dispositif permettant de protéger le haut de la cheminée des vents.
Pour
que vous ne vous fassiez pas d'illusions, le trou que l'on voit, il a été
rebouché avec des tôles solides...
LE REFROIDISSEMENT
Une
installation dont l'utilisation nous semble fort peu claire. Il s'agit vraisemblablement
d'une tour de refroidissement, comme on peut en voir fréquemment dans les
usines, mais nous n'avons pas vu l'arrivée d'eau chaude, ni même
compris le sens de son éventuel présence. Pas d'explication donc
pour cette installation un peu perdue en forêt, si ce n'est que ça
devait refroidir de l'eau.
La
cuve de rétention, sous l'installation.
LA MINE COLONNA
Nous
allons nous diriger vers la mine Colonna, dont on voit ici les wagons tombereaux.
Pour
cela, nous allons suivre le téléphérique en bois, lequel
va nous accompagner durant une pente raide.
Ici,
nous pouvons voir la vallée un instant où le chemin cesse de monter,
comme pour donner un répit.
Et
voici notre but. Autant dire que ça donne immensément envie !
La
mine était tellement loin de tout que les architectes ont décidé
de loger le personnel sur place, un rêve un peu fou de cité minière
parfaite, laquelle a fonctionné. On trouvera donc le logement pour jusqu'à
1000 personnes au pic de l'exploitation, des ateliers (principalement compression
de l'air) et des locaux techniques liés ou non à la mine (lampisterie
mais aussi blanchisserie, etc.), et quelques autres surprises que les pages vont
vous révéler.
La
coulée grise, c'est une immense verse de stériles.
Presque
à l'arrivée du téléphérique, enfin !
Dans
cette installation, un docteur proposa le partage des bénéfices
entre tous les mineurs. Dans cette idéologie, on retrouve la volonté
d'un monde-mine recréant l'égalité, la mise en valeur du
travail, etc. C'est assez fréquent dans les grandes sociétés
minières du XXème siècle, on notera par exemple une situation
assez semblable au Bois du Luc en Belgique.
Les
bâtiments à l'intérieur sont malheureusement ravagés
par 30 ans d'abandon.