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Les marnières de la vallée de l'Eure (4/5)

Jouy, la marnière La Buissière
Située à quelques pas du passage de Saussay. Propriété privée, chien ! Contacter l'agriculteur, qui ouvre sur demande. C'est une petite marnière en bon état, d'une galerie et des diverticules très réguliers. On y trouve de manière exceptionnelle une belle charrette tombereau presque entière (ne pas la toucher, elle tient par magie). On trouve aussi des vestiges de licols de chevaux, dont certains sont irrémédiablement pourris (le cuir est devenu poussière), trois sont encore entiers. Ne pas les manipuler, ils sont presque poussière. Ne touchez pas au matériel agricole, ce patrimoine et très fragile et il témoigne avec beauté et authenticité du labeur agricole d'autrefois.


Cette charrette antédiluvienne est formidable.


Malheureusement, elle est très pourrie.


Des licols.


Ils tombent en poussière tellement ils sont vieux.

Jouy, les deux marnières Saussay
Dans un enclos agricole, propriété privée. Il s'agit de deux galeries surcreusées en hauteur, afin de permettre le passage des tracteurs, actuellement utilisée comme garage et stockage de matériel agricole. Etat parfait, présence de deux niveaux d'exploitation dans celle de droite. Présence d'une magnifique charrette à chevaux, presque neuve ! Présence d'une cave fermée avec une petite porte en bois. Dans la propriété du voisin à droite, derrière le poulailler, une autre marnière, non visitée.


La vue depuis la rue.


On voit bien le surcreusement, c'est fort en hauteur.


La charrette à chevaux, pour la promenade, une belle merveille.


Roue manivelle de pompe ? Ou bien une manivelle de puits ?

Jouy, les marnières des Larris
Situées rue de la Rougère. Il est indispensable de ne pas fréquenter ces lieux en hiver, il y a de l'hivernage de chauve-souris. S'il vous plait, respectez les animaux, votre présence pourrait les réveiller (chuchotements ou lumière ou chaleur). En cas de réveil, elles doivent manger immédiatement pour reprendre des forces, mais il n'y a pas de moustiques en hiver. Ca signifie qu'elles meurent d'épuisement.
Ces carrières s'ouvrent dans un coteau végétalisé à droite de la rue en montant. Ces carrières sont pour la plupart très petites et fort sales. L'intérêt se révèle passable.
L'une de ces carrières s'appelle la marnière communale. D'après Yannick, cette carrière était destinée aux habitants les moins fortunés de la commune, qui pouvaient y tirer de l'amendement calcaire à faible coût. C'est pourquoi on y retrouve des petites niches, régulièrement disposées le long de la galerie principale.
L'une de ces marnières, en fort mauvais état, a deux niveaux d'exploitation. C'est le seul exemple dans le secteur.

A noté qu'aux falaises près de la Gare, on trouve la présence de wagonnets basculeurs décrits par le document Rue des Lumières (voir bibliographie). Cette tentative de mécanisation aurait effectuée par les allemands lors de la seconde guerre mondiale.


Les entrées sont à flanc de coteau.


Certaines entrées sont fort dégradées, danger !

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