Ce
comble a reçu de nombreuses restaurations, dont des fermes de la charpente,
des lattis, et des remplacement intégraux des lambris pour certaines voutes.
La solidification des lambris et l'arrêt des fuites d'eau a représenté
deux objectifs numéro un dans la sécurisation des lieux.
Ces
tirants sont d'origine. On y appréciera l'architecture unique de la pièce
de raccord.
Au
fond, on voit le travail de remplacement du lambris de la nef latérale.
Cela peut sembler évident mais je le précise : marcher sur le lambris,
c'est passer au travers ! Ca signifie une chute d'une trentaine de mètres.
Ce
mécanisme sert à descendre les lampes dans la nef, pour les remplacer.
Chaque petit trépied correspond à un éclairage. C'est un
système à la poudre de saperlipopette. En effet, les lampes sont
montées l'une sur l'autre : une pour éclairer le sol, une pour éclairer
la voûte. Or, comme c'est l'une sur l'autre et que l'attache est au milieu,
c'est toute une histoire pour les mettre verticales. C'est à vrai dire
quasiment impossible. Ce système peu ingénieux créée
de sacrés déboires à l'entretien de l'église.
Détail
de charpente à l'abside.
Du
chevet vers la tour.
Le
transept.
Un
ancien mécanisme de remontée des lampes, devenu obsolète.
Nous
allons maintenant continuer notre descente.
Voici
la charpente d'une nef latérale.
Nous
allons voir de plus près cet orgue. C'est un orgue monumental de grande
qualité. Il est réalisé par les facteurs d'orgue Billion
et Van de Loo. Le buffet est réalisé par le sculpteur Janssens.
L'orgue date de 1883.
L'orgue
n'étant plus utilisé depuis 2002, le clavier est tristement recouvert
de poussière. Le sommier est en panne et nécessite une réparation
couteuse, ce qui est évidemment difficile pour la Fabrique d'Eglises.
Le
buffet d'orgue.
Nous
voici à l'intérieur de l'orgue. Je n'ai pas installé le trépied
de peur d'abîmer les anches. Les photos sont donc faites au simple flash,
ce qui gâche leur esthétisme.
Les
pieds sont assez poussiéreux, mais ce n'est pas grave, ça se nettoie
facilement. Les anches ne sont pas dégradées, c'est surtout ça
l'essentiel.
Les
jeux de fond.
Le
triforium. Il n'est pas à proprement parler borgne. Le fond est composé
de volets qui s'ouvrent sur les combles de nefs latérales. Sur cette image,
on voit bien comment la poussière noire a pu largement dégrader
les peintures et l'environnement de la nef. Espérons que ça se nettoiera
facilement...
Le
comble d'une nef latérale.
L'abside,
richement décorée et en cours de restauration.
L'église est occupée par cinq communautés différentes. Souhaitons une riche vie en christ à ces communautés multiculturelles qui donnent un tracé spirituel important au coeur de Saint-Gilles.