Ici doit être réalisée une transversale. Le problème,
c'est que le béton est extrêmement dur, en plus d'un ferraillage
abondant. Il a été réalisé un test avec des
microcharges de dynamite, mais ce n'est pas concluant. Une autre solution
doit encore être trouvée.
Ici le chantier oblique sur la droite, c'est la suite du tunnel. Ce n'est
pas encore creusé.
Nous nous retrouvons ici dans une galerie de creusement manuel. A cette
étape,
on prépare les fondations. Ce sont des trous de 14 mètres
de profondeur.
Serge inspecte avec étonnement la profondeur des trous.
Ici dans ce trou en cours de réalisation, je vais avoir la chance
de pouvoir vous présenter les
hommes et le travail exceptionnel qu'ils réalisent.
L'ouvrier chargé de remonter les cuffats et d'assurer le suivi
des translations verticales de matériel. C'est aussi lui qui amène
le sable à l'extérieur de la galerie de creusement manuel
(vers le vide sanitaire, où le sable est pris en charge ultérieurement).
Manutention du cuffat.
Voici un cuffat plein.
Nous sommes à présent au fond du trou. L'ouvrier montre
le télésiège.
Le cuffat en cours de remplissage.
On voit bien combien il y a peu de liberté de mouvement. En plus,
pour éviter que le sable enterre
les hommes, la fouille va être blindée au cours du creusement.
A chaque trou, il y a deux hommes.
Ces tuyaux servent à la finition. Quand on va couler le gros béton
dans la fouille, il restera toujours quelques petits vides résiduels.
Afin d'éviter ceci, un coulis de ciment est injecté par
ces tuyaux. Il va s'infiltrer dans les petits interstices qui resteraient,
c'est pour combler les vides entre les plaques de blindage et le sable.
Les tuyaux sont abandonnés ensuite.
Le placement d'une dalle de blindage. Cette dalle permettra de prévenir
les effondrements de sables.
Le placement de la dalle.