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La mine de Parzán (1/5)


Les mines de Parzán se situent au nord de Bielsa, dans les Pyrénées espagnoles. Ce sont des mines de montagne, dont l'accès se fait par un sentier cumulant un peu plus de 1000 mètres de dénivelée positive. Ce sentier démarre depuis l'ancien Hospital de Parzán, un bâtiment dont plus aucune trace n'existe à ce jour. Ce sont des mines de plomb argentifère qui ont porté une réputation non négligeable en leur époque. L'exploitation était menée par une société française, en Espagne. Le minerai était extrait, transporté par téléphérique, puis traité à Arreau en France.

Les mines de Parzán sont situées à proximité du célèbre cirque de Barrosa. Il s'agit d'un ensemble de plusieurs mines :
- La mina Ana, près de l'ancien poste de douane. Ce serait une petite mine.
- La mina Luisa, une assez grande exploitation.
- La mina Robert. Sur une montagne à deux pans, si l'on considère que la mina Luisa perce un pan, la mine Robert perce l'autre. Les mines se rejoindraient sous terre.
- La mina Mallo Ruego, qui est un petit ensemble proche du cirque de Barrosa.
L'ensemble de ces mines est nommé par l'homonyme : Minas de la Liena.

Dans ce petit compte-rendu de promenade, nous évoquerons la mina Luisa. C'est un filon vertical qui a été en grande partie vidé, par le biais de dépilages. Les dépilages sont entrecoupés de galerie de roulage qui sont quelquefois faciles à parcourir, d'autres fois elles nécessitent la mise en place d'un matériel spéléo. Les entrées peuvent être barrées par d'imposants puits profonds. Ces puits sont protégés par des margelles de pierres, ils sont incontournables et bien visibles.

Le minerai était descendu dans des godets, au sein d'un bien fameux téléphérique reprenant une déclivité de 1000 mètres environ. Ensuite, un autre téléphérique renvoyait le minerai vers Arreau en France. Ce second téléphérique a été démantelé en vue de récupérer la mitraille. Il parcourait une distance de 30 kilomètres environ.

Les mines de Parzán ont été extrêmement bien décrites au sein du site suivant : http://cirquedebarrosa.free.fr/minespicliena.htm, dont je vous conseille véritablement la visite si le sujet des mines de Parzán vous intéresse. Ce site est si bien fait qu'il n'est aucunement utile qu'il soit complété.

Vous pouvez écouter la mina Luisa ci-dessous :

 


Le départ s'effectue depuis l'Hospital de Parzán. Vous en avez ici la belle image, on vous épargnera le bruit
de la grande route, avec les camions 36 tonnes à donf dans la descente.


Dès le début de la montée, ouh là là ça sent la mine ! Voici une belle verse, à cent et quelques mètres du parking le plus proche.


Il s'y trouve cette station. C'est la partie basse du téléphérique, et donc la station qui
recevait les berlines chargées de minerais.


Détail sur une molette secondaire servant au renvoi de câble.


Un de ces godets.


Détail sur une molette principale.


Bien plus bas dans la pente, cette roue s'appelle la molette de mise en tension du câble. Quel dommage
qu'un minimum de jardinage ne soit pas effectué. Mais saluons ici les espagnols, qui eux au moins ne bazardent pas tout le patrimoine comme les français !!


Le canal d'amenée des eaux nécessaires au fonctionnement de la laverie.


Une assez impressionnante canalisation d'eau. Incroyable de voir que ça serpente long comme ça.


Le départ du téléphérique de la mina Mallo Ruego.


Vestige d'un ancien bâtiment de la mine.


Amusant lavoir daté 1924.


La maison de la direction, la casa Bosar. L'intérieur n'a rien d'intéressant.


Nous allons à présent monter à la mine.


Le chemin à beau être sympa...


Il va légèrement (très-très légèrement) falloir vous armer de patience.


Jusqu'au sommet de la mine, il y a 1200 mètres de dénivelée ET C'EST PAS DE LA TARTE !!! et ça s'est monté euh... avec une pause hein, oui c'est ça, une petite pause de rien, comme ça, mais en fait il n'y en avait pas besoin :-)p


Tout le long de la promenade nous serons accompagnés du téléphérique, un incroyable téléphérique et on se serait bien mis dans une benne à la montée... Mais pas de chance C'EST À L'ARRÊT DEPUIS 1928 euh, les bennes étaient pleines de minerai, et il n'y avait pas de place dedans...


Donc voilà, monte monte monte galérien... Mais en fait non ça ne monte pas vraiment, j'ai penché l'appareil photo afin de donner cette impression :-)p

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