Une
autre roulette, avec des morceaux de verre découpés. A droite, le
bout d'une pince à gruger.
Un
couteau serpe, pour couper le plomb.
Lanterne
en cours d'assemblage. Exceptionnellement, ce montage ne recevra pas de plombs
d'entourage (qui ne sont pas en forme de I
mais de C). La raison,
c'est que ce montage va entrer dans une composition qui sera déjà
un sertissage métallique : le cadre en acier de la lanterne. Le plomb
d'entourage
aurait donc été un doublon.
Les
déchets de plomb. Il y a là 4 mois de déchets, qui seront
recyclés.
Ici,
Denis Picol commence la soudure.
Il
a déposé un peu de stéarine sur les joints, afin de les désoxyder.
Pour
souder, on utilise une petite baguette d'étain allié à 40%
de plomb. Elle fond aux alentours de 230 degrés Celsius. Le fer à
souder permet un travail rapide. Pour renforcer la solidité, le panneau
sera soudé aux deux faces, sauf pour les plombs d'entourage.
Le
petit pot contient les déchets d'étain, qui seront eux aussi recyclés.
Quant
à l'étape de masticage, c'est celle où il faut oser ! Le
verrier badigeonne le vitrail. Le nettoyage se fait avec de la sciure de bois.
Déposer de la sciure sur un vitrail puis la brosser dynamiquement n'est
pas une démarche aisée. Dans le cas de vitraux peints, le mastic
est déposé méticuleusement avec les doigts. Le brossage endommagerait
irrémédiablement les peintures. Les brosses qui servent à
nettoyer le vitrail sont des brosses à chiendent.
Une
belle réalisation dans la lumière du jour. Tout comme la photographie,
la lumière est un élément
essentiel pour le vitrail.
Sans lumière, naturelle ou artificielle, le vitrail n'est rien.
Une
photo de la restauration d'un vitrail endommagé.
Ici,
ce sont des pigments (utilisés en fusing).
Denis
Picol à l'étape de la peinture.
Il
nous dessine, avec de la grisaille mélangée avec du vinaigre, une
cathédrale sur un déchet de verre. C'est pour lui une telle habitude,
un logo si récurrent, qu'il en signerait quasiment des chèques de
banque avec une cathédrale sans s'en rendre compte. Le plus comique, c'est
que cela aurait un sens, finalement...
Pour
dessiner, pas question de se baser sur une esquisse au millimètre près.
On revient ici dans une condition d'art beaucoup plus libre. Le recopiage à
la grisaille va donc s'effectuer sur un crayonné au fusain, afin de garder
un dynamisme dans le trait.
L'enregistrement,
page 1, a été fait durant la réalisation de cette cathédrale.
Ici,
avec la brosse à putoiser, il réalise un piquetage sur l'aplat.
Cela permet de lui donner un relief.
Sur
ce fusing, le dessin de la cathédrale à la grisaille permet de montrer
les libertés que donne le tracé au trait opaque. On peut quasiment
tout faire.