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Les cloches de Luynes (2/5)


Un documentaire de Nicolas Duseigne

 


Le four commence à bien monter en température.


Derrière le prêtre, qui va bientôt bénir le métal en fusion et les saintiers, on voit bien la chape à gauche, la fausse cloche à droite. Le moule de droite est cassé, c'est tout simplement parce que le métal va remplacer ce moule cassé. Ce moule sert de support à la fabrication de la chape. Il est enlevé de manière volontaire. La chape, c'est le moule extérieur. Il est composé d'une carapace et d'un chassis.


Dominique Bollée.


Sous la terre retournée se trouve le moule de la cloche, enterré pour qu'il n'explose pas sous la
pression et la chaleur. Le trou s'appelle la fosse.


Lorsque le métal va faire son retrait, en refroidissant, il va faire une pression énorme sur le noyau. C'est pourquoi celui-ci doit être très solide.


Un ouvrier ajoute du charbon de bois à la brasière.



Le four est construit en briques réfractaires.


Ici, c'est le canal qui est chauffé, afin d'éviter que les briques se fendent au passage du métal.
Le vrai nom de ce canal, c'est le chenal.


Le rateau a vécu !


Dominique Bollée revet des vêtements de protection.


Le début de l'écrémage.


André Voegelé retire la calamine, c'est une légère pellicule d'oxydes à la surface du métal en fusion.


Dans la chaleur.


Détail sur l'écrémage.


Ce moteur est un brûleur, qui permet d'alimenter le feu.

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