Le
four commence à bien monter en température.
Derrière
le prêtre, qui va bientôt bénir le métal en fusion et
les saintiers, on voit bien la chape à gauche, la fausse cloche à
droite. Le moule de droite est cassé, c'est tout simplement parce que le
métal va remplacer ce moule cassé. Ce moule sert de support à
la fabrication de la chape. Il est enlevé de manière volontaire.
La chape, c'est le moule extérieur. Il est composé d'une carapace
et d'un chassis.
Dominique
Bollée.
Sous
la terre retournée se trouve le moule de la cloche, enterré pour
qu'il n'explose pas sous la
pression et la chaleur. Le trou s'appelle la fosse.
Lorsque
le métal va faire son retrait, en refroidissant, il va faire une pression
énorme sur le noyau. C'est pourquoi celui-ci doit être très
solide.
Un
ouvrier ajoute du charbon de bois à la brasière.
Le
four est construit en briques réfractaires.
Ici,
c'est le canal qui est chauffé, afin d'éviter que les briques se
fendent au passage du métal.
Le vrai nom de ce canal, c'est le chenal.
Le
rateau a vécu !
Dominique
Bollée revet des vêtements de protection.
Le
début de l'écrémage.
André
Voegelé retire la calamine, c'est une légère pellicule d'oxydes
à la surface du métal en fusion.
Dans
la chaleur.
Détail
sur l'écrémage.
Ce moteur est un brûleur, qui permet d'alimenter le feu.