On
imagine que le saintier est un homme du métal, mais c'est aussi beaucoup
un homme de la terre. Les mélanges ancestraux utilisés pour les
moules sont très importants et demandent beaucoup de savoir-faire.
Les
derniers préparatifs sur le chenal. Du charbon de bois y est ajouté
pour le chauffer.
L'écrémage
continue. La calamine permet de déterminer la conduite d'un four.
La
coulée est un instant de concentration.
Un
air chargé de feu sort du bassin, c'est la fausse cloche qui se remplit
de métal.
Derrière,
on voit bien que la louche a chaud. Elle fond à 1500°C, donc pour une
coulée de bronze aux alentours de 1200°C, il y a de la marge.
Le
battant et la pince à étain.
La
coulée est terminée.
Habituellement,
on travail avec l'écluse, on ouvre un trou de coulée dans le bas
du four.
Ici, le choix a été fait de travailler à la
louche.
Les
ouvriers s'activent à la seconde cloche.
Le
four dans les couleurs nocturnes.
La
nuit c'est tout de suite plus impressionnant...
Un
balet d'étincelles.