Dans le four sont exposées des matrices en bois ou en réfractaire, qui servaient à l'estampage des figures. Le buis, bois sans fil, est idéal pour les matrices.

Toutes ces matrices ont été immédiatement déménagées après notre venue, et disséminées vers plusieurs musées. Nous avons fait le reportage afin de conserver une mémoire avant le déménagement.

Un blason. Comme on le remarque, c'est une pièce réalisée en négatif.

Ces pièces semblent être en matériau réfractaire.

Saint-Georges terrassant le dragon.

La fonderie, la pièce de la fosse

Les couleurs automnales sont splendides.

Voici le corps principal de la fonderie.

Un clavier de carillon.

Les marteaux-pilons, qui servaient à tasser la terre dans la fosse.

Le chanvre. Le nom de cette botte est : la filasse.

Les matières nécessaires à la construction d'un moule de cloche sont :

La terre. La plus liante est toujours la meilleure. Une précaution nécessaire est de bien l'écraser - nous le verrons à la cave 1 - pour en ôter les plus petites pierres et tout ce qui pourrait occasionner des crevasses ou des inégalités sur les surfaces du moule. L'argile est le composant de base de couches constituants le moule extérieur de la cloche.

La brique. On l'utilise pour le noyau et pour le fourneau.

La crotte de cheval, la bourre et le chanvre, employés par mélange avec la terre pour prévenir les crevasses et pour donner au ciment une meilleure liaison. La bourre est un mélange de poils d'animaux. Le chanvre, de plus en plus difficile à trouver, est remplacé par du lin. La filasse sert à renforcer le moule extérieur de la cloche.

La cire. Matière avec laquelle sont formées les inscriptions.

La partie exposition du corps principal.

On y voit des noyaux terminés. Ceux-ci, en briques, sont recouverts d'une terre très fine, qui formée par la planche à trousser, constitue le profil intérieur de la cloche.

Un manteau. C'est le moule de la partie extérieure de la cloche. Le manteau n'est pas le nom le plus répandu pour cette objet, on appelle cela la chape ou la carapace. A chaque décochage, cet objet est détruit.

Détail sur le moulage du rinceau.

On voit bien que la terre est de constitution légèrement fibreuse. Sans blague aucune, la bouse est appelée la levure dans le jargon campanaire. Elle permet à l'argile d'avoir une certaine porosité. C'est l'alchimie des terres, le travail ancestral du mouleur.

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