L'épigraphie
de cette cloche est en albanais.
Ici,
c'est Saint-Nicolas.
Détail
sur les anses, je le redis, elles sont très belles !
La salle de la terre
C'est
la partie de l'atelier où l'on prépare les moules.
La
machine à mixer la terre est ici.
C'est
un gros broyeur.
Quand
il est en marche, on se dit qu'il ne ferait pas bon de tomber dedans.
Vue
rapprochée de la terre. C'est un mélange d'argiles, de crottin de
cheval et de barbe d'orge.
On
voit un peu de ces fibres ici.
Contrairement
aux habitudes et donc comme évoqué, il est utilisé de la
barbe d'orge au lieu du chanvre. Cela a l'avantage d'une cohésion extrême.
En effet, les barbilles peuvent être frottées dans un sens, mais
en passant le doigt à rebrousse-poil, c'est comme si c'était rempli
de petites épines. Ah, ça fait mal !! Cette spécificité
garantit une très bonne tenue des moules.
Voici
des moules terminés, ce sont des noyaux. Ces moules sont réalisés
dans une terre beaucoup plus
fine que la chape.
On
recouvre d'une poudre de perlimpinpin qui permet d'avoir une surface lisse et
surtout non collante.
Ce
liquide est assez assimilable à une cendrée.
Voilà
le noyau quasiment terminé.
Le
seau de badigeonnage.
Terminé
et séché, le noyau a cet aspect.