Ceci,
c'est un moule de couronne. On voit bien les 6 trous pour chaque anse.
Il
y en a différents modèles. Les petits tétons permettent un
bon accrochage entre les moules.
Dans
la salle de la terre se trouve une cloche en cours de polissage. Attention, ce
n'est pas le sablage ! Ici, c'est à la polisseuse, on retire les imperfections
les plus grosses
Détail
sur le polissage. En photo, c'est dur à mettre en valeur.
La
partie basse de la cloche. La partie des rinceaux sera seulement sablée.
Le brulage des cires
On
n'est franchement pas dans l'ordre du process parce qu'on passe d'un point à
un autre de la fonderie, mais ce n'est pas grave. A ce stade, l'opérateur
est en train de brûler les cires qui ont laissé leur empreinte dans
la chape, mais qui inévitablement ont collé.
C'est
pour ça qu'il pleut de la cire. Les brûler est la méthode
la plus efficace pour se séparer de leur présence. Quand tout sera
brûlé, il restera alors l'espace vide pour le métal, qui prendra
la forme voulue.
On
voit les vestiges de cire rouge par terre.
L'opération
prend environ une dizaine de minutes.
Lors
du passage de la flamme, la terre devient incandescente.
De
manière évanescente, ça fait apparaître les décorations.
Ici
avec la chaleur, on voit bien les espaces vides laissés dans la terre.
Au
final (ici c'est une autre chape), ça donne cette apparence. La terre de
la chape, le moule extérieur
donc, a cet aspect carbonisé.
Une première coulée de plaques
Nous
n'avons pas pu assister à une coulée de cloches lors de notre passage,
mais par contre deux coulées
de plaques. C'était ce que Kristina
corrigeait dans l'atelier de la cire.
Un
moule presque terminé.
Un
moule terminé. Le métal viendra remplir cette valise.
Les
moules sont préparés un à un.