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Les mines d'ocre de Gargas et Roussillon (1/7)

Voici un documentaire sur les mines souterraines d’ocre localisées à Gargas et Roussilon, dans le Vaucluse. Le terme de mine s’avère plutôt impropre, bien que facile et évocateur. Il s’agit en vérité de carrières souterraines.

Nous avons documenté ces lieux en 2002, avec un passage auprès de la société des ocres de France. Cependant, aussi chouettes soient ces reportages, les photos sur diapositives argentiques sont complètement passées. Par respect pour le lecteur, nous avons pris le choix de supprimer ces anciens docus. Le présent reportage date de 2013.

Les pages présentent de manière indistincte les sites de Gargas et de Roussillon. Afin de ne pas attiser le passage, ces lieux ne seront pas localisés avec les noms exacts.

Les anciennes carrières d’ocre de Gargas et Roussillon font partie du massif ocrier du Pays d’Apt (Vaucluse, Luberon), le plus important gisement d’ocre exploité au monde, qui s’étend sur environ 25 km entre Goult, Roussillon, Gargas, Rustrel, Villars et Gignac.

L’ocre (sables siliceux naturellement colorés par des oxydes de fer) a été extraite intensivement de la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 1950 – une carrière à ciel ouvert subsiste en activité. Le procédé de lavage et de décantation a été mis au point vers 1780-1790 par Jean-Étienne Astier à Roussillon. L’industrie a connu son apogée vers 1900-1930 : jusqu’à 40 000 tonnes par an exportées dans le monde entier pour pigments, peintures, colorants textiles, caoutchouc. Elle a décliné avec l’arrivée des colorants synthétiques.

L’IA prétend que les Mines de Bruoux font 40 kilomètres, voire même 50 en certaines sources. C’est complètement faux, pour voir visité la totalité du site en 2002. C’est un des problèmes ultra-majeurs de l’ia : lorsqu’elle ne sait pas, elle invente. Du coup on se retrouve avec des sornettes pas possibles. Les Bruoux tant que les Devens Longs ne sont pas vastes. Toutes les exploitations d’ocre sont de dimension restreinte.

La dimension restreinte des lieux n’en fait pas un site globalement secondaire, loin de là d’ailleurs. Les couleurs extrêmement chatoyantes sont un véritable bonheur d’esthétisme. Inévitablement, nous donnons part belle à cet aspect, c’est on peut le dire complètement unique.

Les ocres cathédrales

Dans cette falaise colorée se cache une exploitation magnifique.

Au coeur de la lumière d'un soleil couchant, les parois deviennent magiques.

Les encoches sont soignées.

Entrée partiellement comblée.

Cette salle résulte d'un gigantesque fontis en évolution.

Voilà une image qui donne une bonne idée du volume faramineux.

Et à chaque coin de galerie, c'est magnifique.

Les lumières sont telles qu'on est en état de saturation.

La voute d'une galerie.

Les traces de pic ou de lance sur les parois.

En certains endroits, ça tombe par blocs cyclopéens.

Avec regrets, au revoir la cave cathédrale.

Les ocres techniques

Le printemps fait éclater les cerisiers.

Les couleurs sont chatoyantes.

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