Une ébauche. Ancienne ou oeuvre de visiteurs, personne ne saurait
le dire.
Dans les quartiers tout en longueur de la champi.
L'autel sculpté. Afin d'être protégé des
vandales, il est derrière une grille. J'en suis ici à
dix mètres. Le moins qu'on puisse dire est : tant mieux. Quand
on voit la fulgurance des dégradations ailleurs.
Un second petit autel, près de l'entrée.
Autel érigé par le 2ème bataillon du 67ème
régiment d'infanterie territoriale. Inauguré le 18 juillet
1915.
1er février 1917.
A gauche du petit bas-relief précédent.
Le cor de chasse est l'insigne du tireur d'élite.
Un petit coeur stylisé.
Le croissant des zouaves.
Dans la nature.
La creute V46
La carrière est un tarn agricole actif d'une longueur de 200 mètres. Il s'y trouve le traditionnel poubellou, la traditionnelle voiture brûlée et deux superbes charrettes.
Le paysage est naturellement froid et sombre. Ce n'est qu'avec les
torches qu'on amène une touche de gaîté là-dedans,
ou disons de lumière.
Car en effet on est vite accueilli par un tas de déchets.
Le fond possède un court escalier qui débouche sur un
puits.
Les volumes de la carrière dans la partie centrale.
Charrette-tonneau.
Elles sont plutôt jolies.
La creute V48
La carrière est soigneusement fermée et avec électricité. Au sud se trouve une carrière, intensément taguée suite à la rave party de noël 2013 (ces gens sont horribles) et au nord, une carrière intensément poubellou étant donné que c'est là où ils ont squatté. Intérêt zéro.
Les quelques volumes de carrières accessibles sont un front
de forêt.
C'est assez vaste mais parfaitement vide.
Sauf le sport national de l'Aisne, comme il se doit :(
Au fond, il s'agit d'une ancienne champi assez propre.
Une ancienne inscription, potentiellement de 1918.
La creute V49
Il s'agit d'une carrière tarnicole de 200 mètres possédant une inscription hollandaise graveleuse et de gros piliers bien carrés.
L'aspect général de la creute.
La signature de Louis Lefebvre, originaire de Morsain.
Surprise du soir -> Les raviolis de cora -> kk.
Fort heureusement pour ma survie, il n'y avait plus rien sur place
!
La creute V50
Il s'agit d'un tarnon agricole abandonné, d'une longueur de 50 mètres, avec bestiaux bruyants. Dans les champs, une harde complète avec marcassins gambade à faible distance sans la moindre crainte.
La creute V59
Le début de la carrière sent à mort le garage poubellou, car affluent les déchets et les traces noires, mais curieusement, ça s'améliore rapidement. En réalité, c'est une carrière loin d'être désagréable, d'une longueur de 1500 mètres. Globalement le site est agréable, même s'il n'abrite rien d'extraordinaire. Il y a plein de fossiles et quelques discrets dessins.
On se pose des questions sur l'usage d'une zone pleine de fosses couvertes de billes de chemin de fer et reliées plus ou moins en arêtes de poisson. Cette énigme pourrait être partiellement résolue car ultérieurement j'en ai vu 4 autres. Elles sont toutes reliées à des cheminées, qui alimentent en eau les fosses. Du coup les rigoles ont à voir avec les questions d'arrosage des champignons. Plus que ça je ne sais pas, mais en tout cas c'est alimenté par une cheminée.
Au nord se cache une carrière dans un état très dégradé, d'une longueur de plus ou moins 100 mètres. Sans intérêt et dangereuse, à l'entrée se trouvent deux tas importants de grenades.
Dès que l'on voit l'entrée, on est assuré de
trouver le feu et les poubelles.
Cependant en s'éloignant ça s'arrange vite et c'est
une chance.
La carrière donne sur un petit tunnel militaire.
Léon Lambert, 23 janvier 1891.