La signature de Favergues, en 1886. Ce dernier avait la fâcheuse
habitude de recouvrir de sa signature envahissante les écritures
des autres exploitants.
C. Paillet, 1904. Au-dessus peut-être un authentique 1919.
Le ciel est constellé de coquillages. C'est un calcaire coquillier.
Voyez-vous la belle bucarde ?
Un gros cérithe. Le loulou a 20 millions d'années. Sympa,
non ?!
Le dessin d'un bel officier. Sur le chapeau : honneur au 5.
A noter qu'un passionné a creusé afin de le dégager
des remblais.
Il s'agit probablement d'un hussard de la guerre franco-prussienne
de 1870-1871.
La carrière a été exploitée sans grand
soin, son âge avancé peut aussi expliquer cet aspect.
Le croissant des zouaves.
Un dessin très discret, il faut avoir une sacrée chance
pour tomber dessus.
Le ralécheur de la (mention rayée) guerre. La grande
Marcelle.
Voici les fameux canaux qui nous intriguent, et qui pourraient curieusement
avoir quelque chose à voir avec l'arrosage des champignons,
bien que c'est hypothèse ne soit pas cent pour cent satisfaisante.
Voici un joli petit lot de grenades, bien pourries mais probablement
dangereuses.
La creute V62
Il s'agit de deux gigantesques champignonnières, totalement vides. Les sites ne seraient pas jointifs, bien qu'ils aient des aspects identiques. Un mur de champi les sépare éventuellement. Les deux entrées sont poubellou type rave party à front de chemin carrossable. Le reste est moins abîmé, voire quelquefois préservé. Ce sont de vastes champignonnières, d'une longueur cumulée de 4000 mètres, assez basses, propres dans l'ensemble sauf les entrées, et surtout extrêmement monotone. En réalité on s'y ennuie.
Hormis les crasses de l'entrée, les galeries sont belles.
Une fameuse table de comptage de blocs.
Dans un puits, une inscription peu lisible de 1866.
Belles découpes inclinées.
Les champignonnières sont vastes, totalement vides et propres.
La chambre où était stocké le compost.
Regard inquiétant.
Ancienne inscription 1915 un peu dégradée étant
donné que c'est quasiment dehors.
La creute V64
V62 débute par une entrée d'un niveau supérieur d'une carrière, type poubellou de 200 mètres parsemée de capsules dessicantes orange fluo. Il y a une impressionnante descenderie à déchets. Un escalier en métal bringuebalant donne accès à un niveau inférieur, vers une champignonnière d'une longueur de 3000 mètres, propre et avenante. Certaines galeries ont des découpes extraordinairement esthétiques et non loin de la route se trouve une galerie à double niveau très haute et très belle. Le reste de la champi est globalement havé. Il se trouve deux caves, les 7 et 8, comportant encore des champis en sacs. On trouve un atelier avec chaudière. La visite dans l'ensemble est sympa et jolie.
Le chenal de l'entrée.
Une ancienne inscription, en cours de disparition.
On trouve un trou ? Pas de problème, voilà ce qu'on
en fait...
L'escalier qui permet de mener au vaste niveau inférieur.
Les galeries d'extraction qui ne sont pas havées mais lancées
sont superbes.
Cette découpe donne un aspect splendide.
Proche de la petite route se trouve cette salle magnifique.
A un niveau de la champi, il y a eu un traditionnel feu de pneus.
Tout est ravagé à n'en plus pouvoir.
Ancienne salle de chaudière, partiellement démantelée.
Deux caves comportent encore les sacs.