Le sommet de la tour est coiffé d'un aéroréfrigérant.
Cela n'a rien à voir avec la tour en elle-même,
c'est simplement dû au fait que c'est ici la position la plus
élevée de la cokerie.
Comme aux habitudes, on retrouve une FGTB présente en force.
Depuis le quai, vue sur les sous-produits.
De l'autre côté vers la centrale.
La très classique vue du gant de cokier.
Sous la tour à charbon, le passage qui permet de descendre
aux galeries. A noter que ce genre d'emplacement n'est pas très
fréquent, d'habitude c'est sur les côtés. En effet
ici l'enfourneuse doit
passer au-dessus.
Au sommet de la tour à charbon, la roue de distribution dans
les silos.
Dans la crasse, le mot Coppee.
L'autre côté de la roue. Souvent à cause du poussier
de charbon, ce sont des lieux très noirs.
GTA est un fabriquant spécialisé en silos et spécifiquement
en matériel de cokerie.
L'entrée principale du site. Au fond derrière la centrale
TGV, c'est le Rockerill.
Vers la centrale.
Vue générale du tuyau d'amenée du gaz à
la centrale. C'est volumineux tout de même !
Quelle beauté de site ! Au fond c'est le terril Saint-Théodore.
On voit magnifiquement bien la jungle de bouleaux.
Au fond, le HF4.
Combien de temps tiendra encore ce convoyeur ? A Tertre il avait fini
par s'effondrer.
A gauche ce sont les colonnes du gaz brut. Cet appareillage se situe
en début de process, d'où sa présence à
proximité immédiate des fours (afin d'éviter
autant que faire ce peut les pertes de charges dans les tuyauteries
de gaz, on place judicieusement les machineries). Les extracteurs
consistent en l'opération qui aspire les gaz de production
depuis les cellules de fours. Ces gaz une fois extraits sont envoyés
dans le gazomètre. Il est à ce jour démoli.
Dans son parcours depuis les barillets des fours jusqu'au gazomètre, le gaz doit traverser toute une série d'appareils de traitement qui constituent de grosses résistances à son parcours. Pour faciliter sa circulation, il faut l'aspirer au fur et à mesure de sa formation dans les chambres de distillation et le refouler vers le gazomètre. Le rôle des extracteurs est donc d'aspirer le gaz des fours, mais aussi de maintenir dans les barillets une légère surpression afin d'éviter les entrées d'air parasitaire.
Les extracteurs, au passage, effectuent une première opération de dégoudronnage des gaz. Par suite de leur grande vitesse de rotation, les extracteurs éliminent du gaz une importante quantité de goudron. On estime que 75% du brouillard de goudron entraînés dans les gaz sont éliminés lors de son passage dans la turbine de l'extracteur.
Une exploitation rationnelle des extracteurs de gaz est essentielle à la bonne marche de la cokerie. Les extracteurs sont en quelque sorte le coeur de la cokerie, puisqu'ils véhiculent l'un des produits essentiels : le gaz. Leur arrêt accidentel provoque, outre la perte sèche de gaz, benzols, goudrons, une détérioration des maçonneries des fours. De plus, cela favorise les repassages dans les piédroits. Il existe plusieurs types d'extracteurs : piston, volumétrique rotatif, (Beale, Connersville, Roots) et centrifuge. Ce sont ici des centrifuges, soit des appareils fragiles et exigeants.
Cette curieuse toiture n'est pas en sheds. Cela offre un paysage bien
particulier.
Elle se fait envahir par la végétation.
Le terril offrait de belles vues sur la cokerie dans le passé.
Une vue sur le château d'eau.
La toiture de l'énergie au travers des vestiges de fenêtres.
Au fond c'est la centrale TGV (turbine gaz vapeur) qui produit ce
nuage.