Il va être difficile de le remettre en route.
La section des brais. Ce sont des aromatiques très complexes.
Dans un lieu totalement dissimulé dans la végétation,
une petite surprise !
Le silo à charbon
On va dire que ce n'est pas la promenade d'une chaude soirée
d'été.
Les silos à charbon servent au stockage de la matière
première. C'est un lieu extrêmement difficile d'accès,
du fait que de nos jours au fil de l'abandon et des destructions partielles,
il n'existe plus (du tout) de voie d'accès.
les molettes servent à tracter les pelles.
Elles sont partiellement démantelées, le câble
n'est plus.
Les silos sont longs et très monotones.
Le pont roulant avec la pelle godet.
Sans rien de plus spécial, regagnons notre cheminement de sortie.
La tour d'angle (poussier de coke)
Nous identifions assez mal sa fonction. Considérant les vues
aériennes anciennes (géoportail de Wallonie 2006) et
sa localisation, elle serait liée au processus d'amenée
du poussier de coke à la tour à charbon. Il s'avère
que le stock stratégique de charbon est situé à
l'ouest de la cokerie. Des convoyeurs alimentent directement les silos,
ce qui est un fonctionnement logique. De ce que nous voyons, la tour
d'angle possède un approvisionnement dans la réserve
stratégique située à l'est, près de la
tour à charbon micronisé. Il s'agit du stock de coke.
Nous émettons l'hypothèse que cette tour alimente les
silos de la tour de l'indispensable part de poussier qui doit être
amené aux fours. Le poussier de coke est ramené aux
fours en faible proportion en vue de la réduction lors de la
carbonisation. Cela pourrait expliquer sa localisation.
Cette tour est en tout cas à ce jour incomplète. Les
convoyeurs sont démolis, ce qui rend sa structure peu compréhensible.
En effet les lieux ont subi un incendie. Plus qu'une tour d'angle,
nous supposons que ce bâtiment, entièrement démantelé,
comportait une installation de pulvérisation du poussier de
coke par procédé de pilonnage. Une simple tour d'angle
n'est pas aussi volumineuse.
Avec ou sans incendie, c'est en tout cas très glauque.
Le convoyeur ayant brûlé.
En fin de parcours, c'est la tour à charbon qui sert de silo
alimentant l'enfourneuse, après la
constitution des mélanges.
Dans la tour, certaines parties sont épargnées et ce
qu'on retrouve au sol n'est pas un charbon mais un coke. Une consolidation
de l'hypothèse qu'il s'agit de la tour à poussier y
est à voir.
Vue sur les silos.
Nous quitterons les lieux par une dernière promenade dans les
sous-produits.
Ils sont accolés aux silos, dont on voit ici une part du bâtiment.
Ces silos ne sont pas visitables. La loi fait obligation de condamner
l'accès aux accumulateurs de matières premières.
En effet ce sont des lieux tout particulièrement dangereux,
du fait de l'accumulation
des matériaux : risque d'enfouissement, d'enlisement, de chute.
De retour vers les extracteurs, nous allons quitter l'usine.
Et nous rejoignons le labo, situé à l'écart près
de la centrale TGV.
Le laboratoire
C'est le bâtiment situé tout à gauche.
Vidé, il est quasiment considérable comme 'petit bâtiment
à la noix sans intérêt'. Disons, d'un point de
vue technique, qu'on y réalisait quotidiennement l'analyse
de tous les produits entrants et tous les produits sortants. C'est
à la fois le guide indispensable à la bonne conduite
des fours puisque les charbons y sont analysés. Aussi, cela
garantit la bonne analyse des produits vendus. Signalons que le laboratoire
n'a pas une seule vocation de routine. En effet suite aux différentes
crises économiques, il fut une période où il
a été reçu du charbon chinois. Il était
à ce point de mauvaise qualité, sous forme de poussier,
que les enfournements étaient désastreux, provoquant
de gigantesques panaches noirs de poussières. De plus, il y
eut un encrassage considérable des fours. Merci made-in-china...
S'il-vous-plaît !
Bon donc depuis l'abandon, ça a bien changé.
Dans les wc.
Très classique ! Bon courage...
Les lieux sont devenus décrépis avec les années
d'abandon.
Depuis les labos, vue sur les silos.
Un brin de nature dans l'usine.