Paysage de poches accumulées, typique de cette aciérie.
Ces poches, transportées par d'immenses crochets, permettaient
le transport des matières en fusion.
Le démantèlement et le vandalisme sont malheureusement
démesurés. Cela forme un triste paysage, où le
mot saccage est le dernier à régner.
Sur le côté de la poche, on voit bien un des deux ergots.
A côté à droite se trouvent les crochets permettant
le levage de l'objet.
Le sol n'est plus qu'une constellation de désolation.
Cet objet curieux sert à préparer (mettre en température)
et nettoyer les poches, avant leur utilisation. Ce que l'on voit sont
des brûleurs. Quand ça fonctionne, la poche est couchée.
Fameux alignement, on imagine le rythme.
Tout visiter est un défi !
Deux poches de transport de laitier.
Des poches permettant le transport de fonte. Il est fort visible leurs
bras de levage. Ces bras permettent une inclinaison de la poche, afin
de réaliser le déversement de la fonte en fusion dans
les convertisseurs à oxygène. Lors de cette opération,
il y a un gigantesque déferlement de flammes.
Les deux bras du haut permettent le portage de l'objet. Le bras du
bas est attrapé par un crochet suspendu à un câble.
Par levage, cela permet l'inclinaison de la poche et le déversement
de la fonte.
Les installations deviennent de plus en plus fantasmagoriques pour
le novice.
Wagon-transfert de poche à acier.
Le procédé LD utilise, pour le soufflage, une lance
à oxygène pur, verticale, placée dans le bec
de la cornue. Il n'est applicable qu'aux fontes sans phosphore et
ne convient donc pas aux fontes Thomas. Au-dessus ce que l'on voit
est une gigantesque hotte d'aspiration.
Le procédé possède ici une variante du procédé
LD. Il est introduit de la chaux sous forme de poudre dans le jet
d'oxygène. Ce procédé a été mis
au point à l'aciérie de Dudelange.
Le dépoussiérage qui est effectué au-dessus de
la cornue permet de supprimer la formation des fumées rousses,
fort polluantes. Ces fumées, composées de gaz d'entraînement
divers de laitier enrobant le fer et principalement d'oxyde de fer,
sortent du bec de la cornue à une température élevée.
Ils subissent à cet endroit une post-combustion. Celle-ci élève
fortement la température dans la hotte, qui, pour résister
à la chaleur, doit être refroidie à l'eau. Dans
la cheminée se déposent les parties grossières,
appelées projections, tandis que les gaz et les fines poussières
d'oxyde de fer continuent leur chemin de haut en bas dans une tour
cylindrique munie d'empilages réfractaires destinés
à refroidir les fumées le traversant. Au bas de cette
tour, les fumées ne sont pas encore suffisamment froides pour
être épurées. Elles passent dans un appareil appelé
saturateur, qui termine le refroidissement des fumées par projection
de brouillard d'eau sous pression. Celles-ci sont alors aptes à
traverser les filtres à sacs qui retiennent les plus fines
poussières.
Au pont-roulant.
Toute cette installation en hauteur est dangereuse du fait que les
caillebotis ne sont plus intègres.
Joli passage en hauteur, d'un grand esthétisme industriel.