Tchorski
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L'aciérie (2/3)



Paysage de poches accumulées, typique de cette aciérie.


Ces poches, transportées par d'immenses crochets, permettaient le transport des matières en fusion.


Le démantèlement et le vandalisme sont malheureusement démesurés. Cela forme un triste paysage, où le mot saccage est le dernier à régner.


Sur le côté de la poche, on voit bien un des deux ergots. A côté à droite se trouvent les crochets permettant le levage de l'objet.


Le sol n'est plus qu'une constellation de désolation.


Cet objet curieux sert à préparer (mettre en température) et nettoyer les poches, avant leur utilisation. Ce que l'on voit sont des brûleurs. Quand ça fonctionne, la poche est couchée.


Fameux alignement, on imagine le rythme.


Tout visiter est un défi !


Deux poches de transport de laitier.


Des poches permettant le transport de fonte. Il est fort visible leurs bras de levage. Ces bras permettent une inclinaison de la poche, afin de réaliser le déversement de la fonte en fusion dans les convertisseurs à oxygène. Lors de cette opération, il y a un gigantesque déferlement de flammes.


Les deux bras du haut permettent le portage de l'objet. Le bras du bas est attrapé par un crochet suspendu à un câble. Par levage, cela permet l'inclinaison de la poche et le déversement de la fonte.


Les installations deviennent de plus en plus fantasmagoriques pour le novice.


Wagon-transfert de poche à acier.


Le procédé LD utilise, pour le soufflage, une lance à oxygène pur, verticale, placée dans le bec de la cornue. Il n'est applicable qu'aux fontes sans phosphore et ne convient donc pas aux fontes Thomas. Au-dessus ce que l'on voit est une gigantesque hotte d'aspiration.


Le procédé possède ici une variante du procédé LD. Il est introduit de la chaux sous forme de poudre dans le jet d'oxygène. Ce procédé a été mis au point à l'aciérie de Dudelange.


Le dépoussiérage qui est effectué au-dessus de la cornue permet de supprimer la formation des fumées rousses, fort polluantes. Ces fumées, composées de gaz d'entraînement divers de laitier enrobant le fer et principalement d'oxyde de fer, sortent du bec de la cornue à une température élevée. Ils subissent à cet endroit une post-combustion. Celle-ci élève fortement la température dans la hotte, qui, pour résister à la chaleur, doit être refroidie à l'eau. Dans la cheminée se déposent les parties grossières, appelées projections, tandis que les gaz et les fines poussières d'oxyde de fer continuent leur chemin de haut en bas dans une tour cylindrique munie d'empilages réfractaires destinés à refroidir les fumées le traversant. Au bas de cette tour, les fumées ne sont pas encore suffisamment froides pour être épurées. Elles passent dans un appareil appelé saturateur, qui termine le refroidissement des fumées par projection de brouillard d'eau sous pression. Celles-ci sont alors aptes à traverser les filtres à sacs qui retiennent les plus fines poussières.


Au pont-roulant.


Toute cette installation en hauteur est dangereuse du fait que les caillebotis ne sont plus intègres.


Joli passage en hauteur, d'un grand esthétisme industriel.

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