Tchorski
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Les ateliers centraux (4/6)


Ce qui est impressionnant dans ce vaste ensemble de bâtiments, c'est l'importance des verrières et la diversité incroyable de façade végétalisées qu'il peut exister. Quasiment comme un fil directeur, j'y reviendrai souvent.


Dans les niveaux inférieurs, on trouve ça et là des modèles, intéressants et bien conservés. Au vu des couleurs rouge et noir (marquant les parties à conserver et les parties portantes), on sait d'office que cela provient de l'usine Henricot 2. Les autres modèles sont bleu et noir, vert et noir, etc.


Au contraire des usines de Court-St-Etienne, il n'y a ici que très peu d'humidité, de ce fait les modèles sont dans un état remarquable.


Ici c'est un galet de pont roulant.


Nettement plus loin dans les arcanes des couloirs et locaux divers, on trouve d'autres modèles, qui sont des UEH2 aussi. Moins bien conservés, ils sont anciens mais quelque part tout aussi remarquables.


Quittons désormais ces locaux aux couleurs enchanteresses, nous allons plonger au coeur de la Glauquie.


Il s'agit du laboratoire de métrologie, qui est la science exacte des mesures. Il est à imaginer que ce labo mettait en place les procédures de mesurage et de contrôle appliquées aux divers sites industriels du bassin liégeois. C'est tout un programme.


Fait rare et intéressant, on retrouve en lieu et place une photo d'époque, certes en sale état, mais
qui permet de voir comment étaient les lieux.


Or, directement sur place, il a été réalisé une photo comparative, qui permet de visualiser les terribles changements. C'est ainsi le jeux des sept différences. Mais c'est à ce point décrépi, ce serait plutôt le jeu des sept points communs ! En tout cas c'est toujours amusant ce genre de petit jeu. Si seulement un ancien du personnel pouvait s'y reconnaître !


Tous les bureaux sont recouverts d'écailles de peinture et de poussiers d'amiante.


Le moins qu'on puisse dire est que c'est dévasté par les affres du temps et dans un état pitoyable.
Pauvre labo...


Le vestige d'un autre temps, que l'on voit sur la photo ancienne et qui sert quasiment de point de repère.


Verdure en mode buddléia, avec une fantastique vue sur... un haut mur ! Que cela devait être triste au quotidien. Que cette image soit en mémoire de ceux qui furent là une part de leur vie.


Totale Glauquie au sein d'un local qui a subi un incendie. Sans même la photo et ses artifices photoshopiens, on se retrouve aux prises d'un environnement noir et blanc pétri d'une immense tristesse.


Dans le vaste et très sombre parking souterrain, encore une verrière-verdure.


Une entrée cochère offre une vue sur la cour principale donnant sur la rue Ferdinand Nicolay.


Voyageons encore et toujours dans les locaux, cette fois-ci c'est le témoignage
morbide qui traine au sol dans les mousses humides.


Et à peine plus loin, le souvenir repoussant de celui que nous avons appelé le bébé glauque.


Depuis le magasin général et directement à front de rue, une vue sur la cour.


Et quant aux fenêtres donnant sur la rue de Noidans, mazette que c'est triste.


La visite des ateliers centraux se terminera par cette vue, qui tout du long se sera avérée
épouvantablement véridique. Tout est pillé dans le moindre détail, c'est bien affligeant.

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