Ce qui est impressionnant dans ce vaste ensemble de bâtiments,
c'est l'importance des verrières et la diversité incroyable
de façade végétalisées qu'il peut exister.
Quasiment comme un fil directeur, j'y reviendrai souvent.
Dans les niveaux inférieurs, on trouve ça et là
des modèles, intéressants et bien conservés.
Au vu des couleurs rouge et noir (marquant les parties à conserver
et les parties portantes), on sait d'office que cela provient de l'usine
Henricot 2. Les autres modèles sont bleu et noir, vert et noir,
etc.
Au contraire des usines de Court-St-Etienne, il n'y a ici que très
peu d'humidité, de ce fait les modèles sont dans un
état remarquable.
Ici c'est un galet de pont roulant.
Nettement plus loin dans les arcanes des couloirs et locaux divers,
on trouve d'autres modèles, qui sont des UEH2 aussi. Moins
bien conservés, ils sont anciens mais quelque part tout aussi
remarquables.
Quittons désormais ces locaux aux couleurs enchanteresses,
nous allons plonger au coeur de la Glauquie.
Il s'agit du laboratoire de métrologie, qui est la science
exacte des mesures. Il est à imaginer que ce labo mettait en
place les procédures de mesurage et de contrôle appliquées
aux divers sites industriels du bassin liégeois. C'est tout
un programme.
Fait rare et intéressant, on retrouve en lieu et place une
photo d'époque, certes en sale état, mais
qui permet de voir comment étaient les lieux.
Or, directement sur place, il a été réalisé
une photo comparative, qui permet de visualiser les terribles changements.
C'est ainsi le jeux des sept différences. Mais c'est à
ce point décrépi, ce serait plutôt le jeu des
sept points communs ! En tout cas c'est toujours amusant ce genre
de petit jeu. Si seulement un ancien du personnel pouvait s'y reconnaître
!
Tous les bureaux sont recouverts d'écailles de peinture et
de poussiers d'amiante.
Le moins qu'on puisse dire est que c'est dévasté par
les affres du temps et dans un état pitoyable.
Pauvre labo...
Le vestige d'un autre temps, que l'on voit sur la photo ancienne et
qui sert quasiment de point de repère.
Verdure en mode buddléia, avec une fantastique vue sur... un
haut mur ! Que cela devait être triste au quotidien. Que cette
image soit en mémoire de ceux qui furent là une part
de leur vie.
Totale Glauquie au sein d'un local qui a subi un incendie. Sans même
la photo et ses artifices photoshopiens, on se retrouve aux prises
d'un environnement noir et blanc pétri d'une immense tristesse.
Dans le vaste et très sombre parking souterrain, encore une
verrière-verdure.
Une entrée cochère offre une vue sur la cour principale
donnant sur la rue Ferdinand Nicolay.
Voyageons encore et toujours dans les locaux, cette fois-ci c'est
le témoignage
morbide qui traine au sol dans les mousses humides.
Et à peine plus loin, le souvenir repoussant de celui que nous
avons appelé le bébé glauque.
Depuis le magasin général et directement à front
de rue, une vue sur la cour.
Et quant aux fenêtres donnant sur la rue de Noidans, mazette
que c'est triste.
La visite des ateliers centraux se terminera par cette vue, qui tout
du long se sera avérée
épouvantablement véridique. Tout est pillé dans
le moindre détail, c'est bien affligeant.