Tchorski
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La cokerie de Seraing (2/20)


Les tuyauteries sont extrêmement encrassées. On sait quelle fut ici l'opération de maintenance !


Un escalier permet de monter au sommet des silos. Admettons que c'est un superbe témoignage d'architecture brutaliste !


Des anciens spots d'éclairage permettaient d'illuminer les voies de circulation. Cependant, le lieux est envahi de corneilles et c'est terriblement chié !


Un convoyeur à bande, permettant d'alimenter les silos à mélange. Un charbon ayant une bonne composition en vue de produire du coke se situe dans une gamme relativement étroite : teneur moyenne en matières volatiles de 18 à 35% et bon pouvoir agglutinant. C'est pourquoi on doit avoir recours au mélange de différentes qualités de charbons. Le mélange est constitué en fonction des charbons disponibles, (maigre, flambant A ou B). En outre la cuisson de ce mélange doit garantir toute la sécurité nécessaire en ce qui concerne la dilatation et le retrait. En effet, au début de la cuisson, on observe un fort gonflement de la pâte.


A défaut d'être totalement chié, le moins qu'on puisse dire est que c'est sacrément corrodé aussi.


Et quand on vous dit que c'est envahi de corneilles !!!


Je trouve cette image à la fois terrible et attachante. Quels oiseaux interpellants. En attendant, les pauvres ne se rendent pas compte à quelle pollution ils s'exposent. Les résidus de charbon ici présent ne sont pas spécialement gênants vu qu'ils sont confinés, mais par contre les volatiles s'y exposent.


L'intérieur de la tour est constitué de fort nombreux convoyeurs.


Chacun mène le mélange dans divers réservoirs.


Après, ça se déverse encore dans des séparateurs. Puis c'est direction l'enfourneuse.

Les vues depuis le sommet de la tour à charbon

Vues globales sur la cokerie. Ca donne une idée de comment c'est structuré.
En sa position centrale, la tour à charbon est idéale pour cela.


De là haut, inévitablement une superbe vue globale s'offre sur le site de la cokerie. Elle est d'autant plus intéressante qu'elle est centrale. Ici vers le sud, au-dessus des batteries.


En direction des sous-produits. Les dénaphtalineurs, les condenseurs primaires, le gazo.


Les condenseurs primaires sont les tours rectangulaires. Les dénaphtalineurs sont les deux hautes colonnes sombres. Derrière, les laveurs, à peine visibles.


Le gazomètre.


La tour Stretford. C'est une partie de la désulfuration. La liqueur était pulvérisée à contre-courant du gaz sortie cokerie captant le H2S et lavant ainsi le gaz mis à disposition du réseau qui s'était restreint aux Cowpers, à l'agglomération quand la phase à chaud tournait encore, aux chaudières de l'énergie et projet, construit mais jamais exploité : le four du recuit continu de Kessales.


Vue rapprochée du gazomètre, sur lequel on montera.


Les bâtiments dégradés et abandonnés de l'ancienne énergie.


Vue de l'ensemble des batteries sud. Au vu de la végétation envahissante, on voit bien que l'extrémité
sud est abandonnée depuis plus longtemps que le reste. Il s'agit de 2012. Deux ans de plus. Ca va vite !


En bas le pc de contrôle, appelé 'le nouveau dispatch'. Les deux réservoirs blancs sont des silos à charbon.


A gauche, la tour d'extinction, qui localement est appelée la tour Didier.
Au fond l'installation industrielle de la rue Puits Marie.
C'était le site de l'aciérie LD de Seraing qui a fermé au profit de celle de Chertal.


L'enfourneuse vue du dessus, surmontée du barillet supérieur.


En mauve, les oxydeurs.


Les condenseurs primaires. Les tuyaux sont les barillets.

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