Les tuyauteries sont extrêmement encrassées. On sait
quelle fut ici l'opération de maintenance !
Un escalier permet de monter au sommet des silos. Admettons que c'est
un superbe témoignage d'architecture brutaliste !
Des anciens spots d'éclairage permettaient d'illuminer les
voies de circulation. Cependant, le lieux est envahi de corneilles
et c'est terriblement chié !
Un convoyeur à bande, permettant d'alimenter les silos à
mélange. Un charbon ayant une bonne composition en vue de produire
du coke se situe dans une gamme relativement étroite : teneur
moyenne en matières volatiles de 18 à 35% et bon pouvoir
agglutinant. C'est pourquoi on doit avoir recours au mélange
de différentes qualités de charbons. Le mélange
est constitué en fonction des charbons disponibles, (maigre,
flambant A ou B). En outre la cuisson de ce mélange doit garantir
toute la sécurité nécessaire en ce qui concerne
la dilatation et le retrait. En effet, au début de la cuisson,
on observe un fort gonflement de la pâte.
A défaut d'être totalement chié, le moins qu'on
puisse dire est que c'est sacrément corrodé aussi.
Et quand on vous dit que c'est envahi de corneilles !!!
Je trouve cette image à la fois terrible et attachante. Quels
oiseaux interpellants. En attendant, les pauvres ne se rendent pas
compte à quelle pollution ils s'exposent. Les résidus
de charbon ici présent ne sont pas spécialement gênants
vu qu'ils sont confinés, mais par contre les volatiles s'y
exposent.
L'intérieur de la tour est constitué de fort nombreux
convoyeurs.
Chacun mène le mélange dans divers réservoirs.
Après, ça se déverse encore dans des séparateurs.
Puis c'est direction l'enfourneuse.
Les vues depuis le sommet de la tour à charbon
Vues
globales sur la cokerie. Ca donne une idée de comment c'est
structuré.
En sa position centrale, la tour à charbon est idéale
pour cela.
De là haut, inévitablement une superbe vue globale s'offre
sur le site de la cokerie. Elle est d'autant plus intéressante
qu'elle est centrale. Ici vers le sud, au-dessus des batteries.
En direction des sous-produits. Les dénaphtalineurs, les condenseurs
primaires, le gazo.
Les condenseurs primaires sont les tours rectangulaires. Les dénaphtalineurs
sont les deux hautes colonnes sombres. Derrière, les laveurs,
à peine visibles.
Le gazomètre.
La tour Stretford. C'est une partie de la désulfuration. La
liqueur était pulvérisée à contre-courant
du gaz sortie cokerie captant le H2S et lavant ainsi le gaz mis à
disposition du réseau qui s'était restreint aux Cowpers,
à l'agglomération quand la phase à chaud tournait
encore, aux chaudières de l'énergie et projet, construit
mais jamais exploité : le four du recuit continu de Kessales.
Vue rapprochée du gazomètre, sur lequel on montera.
Les bâtiments dégradés et abandonnés de
l'ancienne énergie.
Vue de l'ensemble des batteries sud. Au vu de la végétation
envahissante, on voit bien que l'extrémité
sud est abandonnée depuis plus longtemps que le reste. Il s'agit
de 2012. Deux ans de plus. Ca va vite !
En bas le pc de contrôle, appelé 'le nouveau dispatch'.
Les deux réservoirs blancs sont des silos à charbon.
A gauche, la tour d'extinction, qui localement est appelée
la tour Didier.
Au fond l'installation industrielle de la rue Puits Marie.
C'était le site de l'aciérie LD de Seraing qui a fermé
au profit de celle de Chertal.
L'enfourneuse vue du dessus, surmontée du barillet supérieur.
En mauve, les oxydeurs.
Les condenseurs primaires. Les tuyaux sont les barillets.